Le 26 juin 1956, Maurice Faure, secrétaire d'État aux Affaires étrangères et chef de la délégation française à la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, s'entretient à Bruxelles avec Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères et président de la Conférence intergouvernementale, sur les enjeux de la relance européenne et des futures négociations diplomatiques.
En juin 1955, profitant d'un moment de détente lors de la conférence des Six à Messine pour la relance européenne, Joseph Bech (à g.), Président du gouvernement et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, filme la scène sous le regard amusé de ses homologues belge et néerlandais Paul-Henri Spaak (au centre) et Johan Willem Beyen (à dr.).
Dans cette interview, Étienne Davignon, chef de cabinet du ministre belge des Affaires étrangères Paul-Henri Spaak de 1964 à 1966, évoque le rôle de celui-ci dans la résolution de la crise de la chaise vide.
Le 26 avril 1956, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères et président du Comité intergouvernemental créé par la conférence de Messine, adresse à ses homologues allemand, français, italien, luxembourgeois et néerlandais une lettre dans laquelle il propose l'adoption de règles en vertu desquelles un État membre de l'Euratom pourrait éventuellement déroger au principe selon lequel les États européens s'engagent dans la voie du développement de l'énergie atomique et de l'industrie nucléaire à des fins pacifiques.
Le 13 mars 1956, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, prononce devant l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) un discours dans lequel, rappelant l'importance d'un Marché commun basé sur une union douanière entre les Six, il fait le point sur l'état d'avancement des travaux du Comité intergouvernemental qu'il préside dans le cadre de la relance européenne.
Le 30 juin 1954, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, rend compte de l'entretien qu'il a eu, le jour-même à Paris, avec Pierre Mendès France, président du Conseil des ministres français, et au cours duquel celui-ci lui a expliqué les raisons de certaines de ses réticences vis-à-vis du projet de la Communauté européenne de défense (CED).
Le 9 mars 1953, lors d'une séance solennelle à la Maison de l'Europe à Strasbourg, Paul-Henri Spaak, président de l'Assemblée ad hoc, remet officiellement aux ministres des Affaires étrangères des six pays de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) le projet du traité de la Communauté politique européenne.
Le 26 avril 1955, Jean Rivière, ambassadeur de France à Bruxelles, adresse à Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, un télégramme dans lequel il rend compte de son entrevue avec le ministre belge des Affaires étrangères Paul-Henri Spaak sur la question de la relance européenne.
Le 25 mars 1957, lors de la cérémonie de signature à Rome des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères et président de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, prononce un discours dans lequel il souligne l'importance historique de l'événement et rend notamment hommage à ceux qui, avant lui, ont œuvré en faveur d'une Europe unie.
Le 12 octobre 1956, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères et président de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, remet au comité des chefs de délégation de la Conférence un mémorandum dans lequel il fait le point sur les notes françaises et allemandes en ce qui concerne la création d'une Communauté économique européenne (CEE) et d'une Communauté atomique européenne.