Paul-Henri Spaak, président, de 1952 à 1954, de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et président du Comité intergouvernemental qui, entre juillet 1955 et juin 1956, jette les bases des futures Communauté économique européenne (CEE) et Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
Paul-Henri Spaak, président de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) (à droite), et Jean Monnet, président de la Haute Autorité de la CECA, en janvier 1953 à Strasbourg (à gauche).
Le 10 août 1949, après avoir présidé la première séance de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, Edouard Herriot, doyen d'âge et président d'honneur, transmet la présidence à Paul-Henri Spaak suite à son élection.
Lors d'une interview diffusée le 18 septembre 1964 sur les ondes de RTL, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, propose à ses partenaires de relancer le plan Fouchet afin de sortir l'Europe des Six de l'immobilisme dans lequel elle semble s'être installée.
Lors de la discussion du budget pour l'année 1948 au ministère belge des Affaires étrangères, Paul-Henri Spaak s'exprime en faveur d'une collaboration politique et économique accrue et rapide entre les États d'Europe occidentale.
Le 10 août 1949, lors de la première séance de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, Paul-Henri Spaak est élu premier président de l'Assemblée.
Le 25 mars 1957, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères et président de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, arrive à Rome pour procéder au Capitole à la signature officielle des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom).
En décembre 1948, le mensuel belge Les cahiers socialistes critique vivement le discours prononcé le 28 septembre 1948, par Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies.
Le 28 septembre 1948, Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique, prend la parole à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies pour dénoncer la politique soviétique. C'est le discours de la peur.