Le secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) présente, dans sa note du 1eravril 1981, la réponse du Conseil de l'UEO à la recommandation 362 de l’Assemblée sur les consortiums industriels internationaux et les accords de coopération pour la fabrication de matériels militaires de haute technologie. La réponse est basée en grande partie sur la proposition française (WPM(81)11). Les changements interviennent principalement dans le paragraphe 5. Le Conseil ne retient pas la proposition de la France, qui mettait en exergue, le rôle des consortiums et leur généralisation comme solution aux «demandes de propositions» émanant des états-majors. La réponse finale définit ainsi, que chaque État est libre de décider, par quels moyens ces demandes sont transmises à l’industrie.
L’extrait du compte rendu de la réunion mixte du Conseil de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) et de la Commission de la défense de l’Assemblée de l’UEO tenue le 2 décembre 1958 à Londres relate les débats des séances du matin et de l’après-midi. La première séance, présidée par le britannique Lord Henry Lansdowne, porte sur la coopération en matière d’armements. Lord Lansdowne rappelle qu’une coopération étroite en matière d’études, de recherches et de mise au point d’armements est nécessaire, notamment pour des raisons financières et de complexité liées aux armes modernes et pour des raisons politiques notamment au rôle que peut jouer la coopération en matière d’armements pour une unité européenne face aux menaces communistes. Une coopération au cas par cas s’est établie par le biais d'arrangements bilatéraux et trilatéraux développés sous l’égide de l’UEO, ainsi qu'entre les pays de l’UEO dans le cadre du Comité permanent des armements (CPA). Deux listes de propositions de coopération, considérées comme entrant dans les compétences de l’UEO, ont été mises en avant. L'une a été présentée par le Royaume-Uni, l’autre par la France, l’Italie et l’Allemagne. Lord Lansdowne souligne que les considérations de sécurité ne sont pas l’obstacle principal à la coopération en matière d’armements, que le Conseil est satisfait des progrès réalisés par le Comité permanent des armements (CPA) et qu’il n’était donc pas nécessaire d’accélérer le rythme des travaux pour le moment. Finalement, l’UEO ne doit pas prendre de décisions entièrement indépendantes de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), à l’exception de cas où les pays tiers ne se montreraient pas coopératifs.
Dans une note du 22 mai 1963, le secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) communique la réponse du Conseil de l’UEO à la recommandation 85 de l’Assemblée sur la standardisation et l’interdépendance en matière de production d’armements. Ce texte reprend intégralement la proposition de la délégation française du 14 mai 1963 (C(63)53).
Le 19 mars 1955, le secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) communique au Comité d'experts un document soumis conjointement par les délégations belge et française sur l'opportunité de standardiser des armements. La note expose les facteurs d'ordre opérationnel, logistique et économique qui interviennent dans le choix d'un matériel à standardiser.
Cet extrait du compte rendu de la réunion du Conseil de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) du 6 mars 1957 relate les débats sur la question de nouvelles mesures pour stimuler et étendre la coopération en matière de recherche, de développement et de production dans le cadre du Comité permanent des armements (CPA). Le président interroge les délégations sur l’opportunité d'un tel débat. Le représentant britannique Lord Samuel Hood ne le pense pas, argumentant qu’il vaudrait mieux attendre le résultat des consultations techniques avant d’entamer un débat politique. De même, Jean Chauvel, le représentant français, se demande si le Conseil fait bien de prendre des initiatives à l’heure actuelle, et s’il ne serait pas préférable que le Secrétariat international du CPA fournisse au Conseil des renseignements sur les progrès réalisés afin qu’il puisse ensuite réfléchir à des mesures.
Le 6 décembre 1961, le Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) se réunit afin de débattre sur la recommandation n° 68 (doc C(61)182) concernant le Comité permanent des armements et la production en commun d’armement. Le Conseil approuve le texte légèrement révisé du paragraphe 4 du projet de réponse britannique proposé par Jean Chauvel, le délégué français, ainsi que des amendements de forme au texte anglais.
Réuni le 12 février 1958, le Conseil de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) analyse la coopération franco-germano-italienne en matière de production des armements. Une déclaration a été faite au nom des trois gouvernements et le représentant français Jean Chauvel a communiqué la position de la France concernant la contribution européenne à la coopération atlantique dans le domaine des armements. Au vu des difficultés financières, techniques et industrielles, la production des systèmes d'armes ne peut se faire seulement à l'échelle nationale, la France propose donc un programme régional commun. Celui-ci souligne, entre autres, la nécessité d’harmoniser les conceptions militaires concernant l'organisation, les doctrines d'emploi et l'armement des forces armées avec les directives de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), dans l'intérêt d'une défense commune.
Dans sa note du 20 novembre 1981, le secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) présente la réponse du Conseil à la recommandation 368 de l’Assemblée sur l’avion de combat européen et autres projets aéronautiques. Divers amendements britanniques insérés à la version finale insistent sur l’intention des pays concernés d’explorer les perspectives ouvertes dans le domaine. Le Conseil affirme que les progrès sont tributaires de l’harmonisation des caractéristiques à l’étude entre les autorités militaires et les services des directeurs d’armement des différents pays.
Le 30 avril 1980, le secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) communique la réponse du Conseil à la recommandation 339 de l’Assemblée de l’UEO sur les bases de la sécurité industrielle en Europe et sur les principes directeurs dégagés du colloque des 15, 16 et 17 octobre 1979. Le texte final reprend le projet de la délégation française (WPM(80)13/1).
Le compte rendu de la quatrième séance plénière du groupe de travail sur la production et la standardisation des armements du 31 janvier 1955 présente la suite des débats autour du mémorandum français (PWG/A/2). Le délégué britannique Sir Christopher Steel est d’accord avec les objectifs énoncés dans le préambule, à savoir augmenter l’efficacité des services logistiques au niveau militaire, alléger les budgets et harmoniser les différentes tâches dans le domaine économique. Toutefois, le Royaume-Uni insiste sur le fait qu’elle ne peut participer à des institutions supranationales et ne pense pas que cette solution puisse apporter des résultats intéressants. En effet, le plan français permet des économies mais fait perdre en efficacité de production. En outre, selon le gouvernement britannique, il existe deux problèmes, celui de la demande allemande et celui de la réduction de l’aide américaine, qui affectent les pays de l’Union de l’Europe occidentale (UEO). Pour autant, il ne serait pas judicieux de doubler le mécanisme existant à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dans le domaine de la standardisation et de la production. En ce sens, Sir Christopher Steel pense qu'il serait possible d’établir un mécanisme commun par lequel l’UEO, tout en utilisant le dispositif de l’OTAN, devrait pouvoir donner à cet organisme l’impulsion nécessaire. Le délégué français Alexandre Parodi, voulant rester sur le plan de la discussion générale, remarque toutefois que sans une institution chargée de faire un travail d’organisation, il ne sera pas possible d’aboutir à une unification suffisante des méthodes de production et que la dispersion des efforts persistera.