Le 26 juillet 1979, le secrétaire général de l’Union de l'Europe occidentale (UEO) transmet le projet de réponse à la recommandation 335 préparé par la délégation française au Conseil. Le projet rappelle que les réponses aux recommandations 297 et 325 mentionnent déjà les raisons pour lesquelles la coopération en matière d’armements entre les pays européens est nécessaire. Le Conseil réaffirme l’importance qu’il attache à la poursuite des travaux afin de parvenir à une véritable coopération sur des programmes concrets, notamment au sein du Comité permanent des armements (CPA) et du Groupe européen indépendant de programmes (GEIP). Lorsque le rapport définitif du CPA sur l’industrie des armements en Europe sera connu, le Conseil examinera les conditions selon lesquelles l’Assemblée pourra être informée. En outre, en ce qui concerne le commerce des armes dans les régions où la paix est menacée, les solutions ne peuvent être recherchées que dans le cadre européen compte tenu des facteurs politiques propres à chaque pays.
Le 24 juin 1973, l’extrait du compte rendu de la 460e réunion du Conseil de l’Union de l'Europe occidentale (UEO) présente l’examen des activités du Comité permanent des armements (CPA) et détaille les problèmes de standardisation des armements en Europe. L’ambassadeur de France au Royaume-Uni, Jacques Delarue Caron de Beaumarchais, précise la position de son gouvernement sur le CPA en confirmant la proposition faite lors de la dernière réunion ministérielle (CR(73)3) de réunir, dès septembre, les directeurs nationaux des pays de l’UEO chargés des armements. La réunion doit porter sur la définition du rôle du CPA dans le renforcement de la coopération européenne en matière d’armements et ceci en collaboration avec d’autres instances. L’ambassadeur britannique Thomas Brimelow prend note de la proposition française et la transmettra à son gouvernement tout en rappelant qu’une réunion fructueuse nécessite d’être bien préparée.
Dans une note du 2 février 1967, le secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) communique la réponse du Conseil de l’UEO à la question écrite 100 d’Étienne de la Vallée Poussin concernant la participation d’autres États membres au projet franco-britannique de construction d’un avion à géométrie variable. Le texte final de la réponse reprend le projet de réponse franco-britannique, les deux États étant prêts à envisager la participation d’autres pays.
Le 29 octobre 1981, le secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) communique le projet de réponse de la délégation française du Conseil à la recommandation 368 de l’Assemblée sur l’avion de combat européen et autres projets aéronautiques. Le texte précise que la mise au point de programmes de coopération en matière d’armements est complexe. Elle nécessite un consensus au niveau national des intérêts industriels, économiques, militaires et politiques. Dans le cadre du projet d’un appareil spécifiquement européen, les pays concernés utilisent les mécanismes de concertation existants dans le domaine de l’armement, principalement le Groupement européen indépendant de programmes (GEIP) et la Conférence des directeurs nationaux d’armement (CDNA). Les discussions entre les gouvernements français, britannique et allemand sont très étroites. D’autres pays européens ont manifesté leur intérêt et un groupe de projet au sein du GEIP sert d’organe d’accueil pour la concertation et l’échange d’information. Outre l’avion de combat du futur, des conversations ont été entamées dans le domaine des hélicoptères et avions de transport. Un groupe exploratoire étudie les besoins à long terme des différents pays européens en la matière.
Le 21 janvier 1955, lors de la troisième séance plénière du groupe de travail sur la production et la standardisation des armements tenue au Palais Chaillot, le délégué français Alexandre Parodi répond aux objections qui ont été formulées à l’encontre du mémorandum français (cf. PWG/A/2) qui propose la création d’une agence d’armement dans le cadre de l’Union de l’Europe occidentale. Le mémorandum n’a pas été bien reçu à l’exception de la délégation italienne. Alexandre Parodi détaille le contexte de la réalisation du document et précise qu’il s’agit de réaliser une standardisation des armements suffisante et une organisation de la production orientée vers une fabrication en grande série. Les propositions faites par son gouvernement ne remettent pas en cause les tâches qui sont déjà celles de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et il explique comment la nouvelle agence pourrait aller plus loin que l’OTAN en matière de standardisation. Parodi examine plus particulièrement les observations présentées par les Allemands et les Néerlandais. Tout en mettant en exergue les points sur lesquels le gouvernement allemand est d’accord, il répond aux réticences formulées et constate que la principale différence réside, au final, sur l’importance donnée au principe de la concurrence. Alexandre Parodi précise finalement que le projet d’agence s’applique également au Royaume-Uni, même s’il faudra s’adapter aux particularités de l’industrie d’armement britannique.
Le 11 avril 1958, le secrétaire général adjoint du Comité permanent des armements (CPA) diffuse une note de la délégation du Royaume-Uni concernant l’interdépendance des pays en matière d’études, de recherches et de production. Cependant, le représentant du Royaume-Uni indique que ce projet de déclaration de principe, rédigé par des fonctionnaires du ministère de la Défense, ne vise pas à représenter des propositions officielles du gouvernement britannique. La note présente les principes qui doivent régir la coopération entre États membres, à savoir l’accroissement du potentiel de production européen au moyen d’études et de recherches, la conclusion d’accords établissant une coopération sur des matériels déterminés, le devoir de consultation préalable avant qu’un État ne finance des projets concurrents au projet de coopération auquel il participe et, finalement, le remboursement mutuel des prestations correspondant à l’utilisation d’installations, à la communication de renseignements ou à la livraison de produits finis.
Dans une note du 21 novembre 1961, le secrétaire général transmet le projet de réponse de la délégation britannique du Conseil de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) à la recommandation 68 de l’Assemblée sur le Comité permanent des armements et la production en commun des armements. Le Conseil souscrit au principe de l’interdépendance en matière de production d’armements, comme un moyen de réduction des coûts financiers et de main d’œuvre, ainsi que pour augmenter l’efficacité militaire. Tous les États membres de l’UEO sont ainsi favorable au renforcement de la coopération en matière de production d’armements tant à l’UEO qu’à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Le Conseil approuve, bien qu’avec certaines réserves les paragraphes car la production en commun n’est pas la réponse à tous les problèmes. Concernant le choix des projets à adopter et la distribution de la production entre les membres de l’UEO et de l’OTAN, il est nécessaire de rationaliser, d’éviter les doublons et la production en commun ne doit être pratiquée que quand elle constitue le moyen le plus rapide et le moins onéreux de production d’armes nouvelles pour la défense occidentale. Le Conseil reconnaît, par ailleurs, les difficultés du Comité permanent des armements (CPA), les représentants nationaux étant actuellement en consultation avec le chef du Secrétariat international pour établir quels travaux supplémentaires peuvent être efficacement entrepris par le CPA.
Le secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) transmet, dans une note du 25 juin 1965, le texte de la question 93 du parlementaire allemand, Georg Kliesing, membre de la commission des questions de défense et des armements, ainsi que le projet de réponse, établi d’un commun accord par les délégations britannique et française. Ce projet synthétise et remplace ceux transmis dans les documents WPM (479) et WPM (481), exprimant également la volonté des deux États d’envisager la participation de pays tiers dans la construction d’un avion d’entraînement et d'appui tactique.
Le 17 janvier 1955, le secrétaire général de la Commission intérimaire de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) présente le mémorandum du gouvernement français sur la standardisation et la production des armements du 3 janvier 1955. Le gouvernement français présente son point de vue sur la production et la standardisation des armements et expose son projet de créer une agence d’armements au sein de l’Union de l’Europe occidentale (UEO). Celle-ci aurait pour fonction d’organiser la production en commun de l’armement nécessaire à l’équipement des forces de l’UEO mises à la disposition de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Son bon fonctionnement nécessite l’appui des gouvernements dotés d’une même volonté pour atteindre une organisation économique et rationnelle de la production d’armements. Ces propositions ont pour but de préparer la réunion du 17 janvier 1955 du groupe de travail de l’UEO chargé d’étudier ces questions.
Le 2 mars 1955, le secrétaire général de la Commission intérimaire de l’Union de l’Europe occidentale transmet un exposé de la délégation britannique sur les méthodes en vigueur au Royaume-Uni pour l’approvisionnement en matériel de défense. Le document précise le rôle principal du ministère des Approvisionnements et de l’Amirauté dans l’achat de la quasi-totalité du matériel de défense ainsi que la collaboration étroite existante entre celui-ci et les ministères pour les trois armes afin de faciliter une prise de décision rapide. Le texte mentionne également que l’ensemble du matériel de guerre du Royaume-Uni est produit par l’industrie privée et qu’une importance particulière dans certains domaines est donnée à la standardisation entre les trois armes tant au niveau national qu'avec les pays alliés. Le document aborde la question de la sélection de matériels étrangers et conclue qu'il s'agit-là plutôt d’une exception, l’industrie du Royaume-Uni étant à même de pourvoir aux besoins de ses forces armées.