Dans une note du 16 janvier 1958, le secrétaire général adjoint du Comité permanent des armements (CPA) diffuse un mémorandum de la délégation britannique concernant le lien existant entre les discussions bilatérales des pays membres de l’Union de l'Europe occidentale (UEO) et les travaux multilatéraux au sein du CPA. Considérant l’objectif principal des pays européens, d’équiper le mieux possible leurs forces armées en temps voulu et en quantité nécessaire, le Royaume-Uni observe qu’il est essentiel de coordonner les besoins militaires afin de définir la nature du matériel nécessaire, de partager l’effort scientifique inhérent à l’étude de ce matériel et de faire des commandes coordonnées pour que la production puisse être envisagée à l’échelle voulue. Le mémorandum explique les différentes étapes et le format le plus adapté – multilatéral ou bilatéral – pour les mener à bien. La délégation britannique espère par ailleurs que les États-Unis puissent être associés à toutes les étapes énoncées.
Dans une note du 15 juin 1965, le secrétaire générale de l‘Union de l’Europe occidentale (UEO) transmet la question 93 du parlementaire allemand Georg Kliesing, ainsi que le projet de réponse de la délégation britannique du Conseil de l’UEO. La question porte sur la possibilité pour d’autres États membres de l’UEO de participer à l’accord de coopération franco-britannique signé le 17 mai 1965, ainsi que sur la nécessité de procéder en commun à la production d'avions d’entraînement et d’appui tactique. La réponse précise que la France et le Royaume-Uni sont prêts à étendre leur coopération aux pays tiers et sont en train d’en étudier les modalités. Le Conseil fait part de sa satisfaction quant à la réponse formulée et espère qu’il sera possible d’inviter les pays tiers avant qu’une décision ne soit prise concernant la production.
Le 29 mars 1955, le secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) communique une note de la délégation française qui analyse les conditions économiques et financières d'un marché des armements en Europe occidentale.
Le 14 novembre 1977, le secrétaire général du Conseil de l’Union de l'Europe occidentale (UEO) communique le projet de réponse de la délégation française pour la recommandation 297 sur une politique européenne d’armements. Les Français mettent en avant l’importance de maintenir les industries d’armements, garantes de nombreux emplois et de la défense commune. Cette préservation exige une coopération entre pays européens dont témoigne le Groupe européen indépendant de programmes de l’Alliance atlantique. L’interopérabilité des matériels est essentielle pour garantir l'efficacité militaire. Toutefois, la standardisation globale qui permettrait une rationalisation de la production d’armements entre l’Europe et les États-Unis est dangereuse pour l’avenir des industries européennes, les industries occidentales ne pouvant se livrer une compétition ouverte au détriment de l’effort de défense de l’Europe.
Le 15 avril 1955, le secrétaire général de la Commission intérimaire de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) communique une note du représentant du Royaume-Uni sur les matériels à standardiser. Le représentant britannique souligne en premier lieu qu’il s’agit de conclusions personnelles en tant que membre du comité d’experts. La note est développée autour de la question en quelle mesure l’UEO peut-elle faire œuvre utile en matière de standardisation de matériels ? Selon le Britannique, l’apport le plus intéressant de l’UEO serait d'étudier les possibilités de la mise au point d’éléments constitutifs standard pour le compte de l’ensemble de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord.
Dans une note du 23 juin 1965, le secrétaire générale de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) transmet la question 93 du parlementaire allemand, Georg Kliesing (cf. doc WPM (481)), ainsi que le projet de réponse de la délégation française du Conseil de l’UEO à cette question. Celle-ci confirme que les délégations française et britannique étudieront les conditions d’association d’autres États membres en temps opportun, la décision de communication d’informations ou de participation incombant au Comité directeur institué par l’accord du 17 mai 1965.
Le 26 janvier 1967, le secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) transmet dans une note la question écrite 100 posée au Conseil par Étienne de la Vallée Poussin, parlementaire belge et membre de la Commission des questions de défense et des armements de l’Assemblée, ainsi que le projet de réponse élaboré par les délégations française et britannique du Conseil de l’UEO, qui sera repris dans le texte final (cf. C(67)23). Étienne de la Vallée Poussin s’interroge sur la possibilité de participation d’autres membres de l’UEO au projet franco-britannique de construction d’un avion à géométrie variable. Le Conseil répond que les gouvernements intéressés devraient prendre directement contact avec les gouvernements français et britannique, les deux étant prêts, en principe, à considérer la participation industrielle d’autres États, et notamment ceux de l’UEO.
Le secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) communique, dans sa note du 14 mars 1980, le projet de réponse révisé de la délégation française à la recommandation 339 sur les bases industrielles de la sécurité de l'Europe et les principes directeurs dégagés du colloque des 15, 16 et 17 octobre 1979. En matière de coopération entre les industries européennes, le Conseil estime qu’il faut tirer parti des mécanismes de concertation qui existent déjà dans le domaine des armements, en particulier le Groupe européen indépendant de programmes (GEIP) et la Conférence des directeurs nationaux des armements. La complexité de cette coopération rend difficile les changements rapides dans les habitudes de travail. Le projet de réponse aborde les coopérations dans les trois branches des forces armées et souligne les résultats satisfaisants de la coopération en matière de missiles, ainsi que l’importance de la maîtrise de l’ensemble des techniques de télécommunications pour les industries d’armements.
Dans une note du 14 mai 1963, le secrétaire général de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) communique le projet de réponse de la délégation française du Conseil de l’UEO à la recommandation 85 de l’Assemblée sur la standardisation et l’interdépendance en matière de production d’armements. Selon le Conseil, la coproduction dans le domaine de l’armement est remplie de difficultés qui ne peuvent être surmontées que par la manifestation d’une volonté politique obtenue, tant au niveau bilatéral qu’au niveau multilatéral notamment dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Le 2 février 1955, le secrétaire général de la Commission intérimaire de l’Union de l’Europe occidentale communique une note de la délégation du Royaume-Uni concernant la création d’un comité d’armement de l’Europe occidentale dont les objectifs sont de faire avancer au maximum la standardisation des armements et de promouvoir la production en commun des armes choisies entre les pays membres. La note insiste particulièrement sur les liens que l’organisme devra établir avec l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) y compris la possibilité, pour d’autres pays membres de l’OTAN, de participer aux activités et programmes du comité d’armement.