Réponse des délégations française et britannique du Conseil de l’UEO à la question écrite 93 (Londres, 25 juin 1965)
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Quelle: Conseil de l'Union de l'Europe occidentale. Note du Secrétaire général. Question écrite N°93 posée au Conseil par un membre de l'Assemblée. Londres: 25.06.1965. C(65)126. Exemplaire n°56. 3 p.
Archives nationales de Luxembourg (ANLux). http://www.anlux.lu. Western European Union Archives. Secretariat-General/Council’s Archives. 1954-1987. Organs of the Western European Union. Year: 1965, 01/05/1965-30/04/1971. File 202.411.08. Volume 1/1.
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UNION DE L'EUROPE OCCIDENTALE
U.E.O. CONFIDENTIEL
Original français/anglais
C ( 65) 126
Exemplaire No 56
25 juin 1965
NOTE DU SECRETAIRE GENERAL
Question écrite No 93 posée au Conseil
par un. membre de l'Assemblée
Le Secrétaire général a l'honneur de communiquer
ci-joint un projet de réponse à la question écrite No 93,
posée au Conseil par M. Kliesing, membre de la Commission
des questions de défense et des armements de l'Assemblée
(cf. doc. C (65) 113).
Ce projet, établi d'un commun accord par les déléga-
tions britannique et française, est destiné à remplacer
les projets figurant aux documents WPM (479) et (481).
Il sera soumis à l'approbation du Conseil au cours
de sa réunion du 7 juillet 1965.
9, Grosvenor Place
Londres S.W.1
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U.E.O. CONFIDENTIEL
C (65) 126
Texte de la question écrite No 93 posée au Conseil
par M. Kliesing
(Cf. doc. C (65) 113)
Comme suite à la question écrite No 80 *, en date du
14 février 1965, sur la coopération franco-britannique
concernant la construction d'un avion d'entraînement et
d'appui tactique, le Conseil pourrait-il faire savoir
à l'Assemblée s'il serait possible que d'autres Etats
membres adhèrent à l'accord de coopération signé le
17 mai 1965, et, dans l'affirmative, dans quelles
conditions ?
S'il est exact que les besoins s'élèveront à
quelque 1.000 avions d'entraînement et d'appui tactique
pour l'ensemble de l'Europe occidentale, ne conviendrait-
il pas de procéder en commun à la mise au point et à la
production de cet appareil ?
Le Conseil est-il disposé à encourager cette
coopération ?
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Projet de réponse
Le Conseil croit savoir que les deux Gouvernements
intéressés, reconnaissant les avantages qu'il y aurait à
étendre la coopération envisagée à d'autres pays alliés,
sont prêts à examiner la communication à des pays tiers
d'informations sur ce programme, la possibilité de les
inviter à y participer, et les mesures à prendre lorsque
cette participation aura été sollicitée.
Ces questions seront soumises à l'examen du Comité
directeur responsable de ce projet.
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U.E.O. CONFIDENTIEL
C (65) 126
ANNEXE
Texte de la question écrite No 80
posée au Conseil par M. Kliesing
M. Roy Jenkins, Ministre de l'aviation du Royaume-Uni,
a annoncé à la Chambre des Communes, le 9 février 1965, le
programme suivant concernant la construction aéronautique :
1. Un projet concernant la mise au point, en commun
avec les Etats-Unis, d'un réacteur de sustentation
de type nouveau pour appareil à décollage court
et vertical;
2. la mise au point, également avec les Etats-Unis,
d'équipement pour la lutte anti-sous-marine,
d'engins tactiques et de matériels de transmission;
3. l'étude - déjà annoncée - d'un chasseur d'appui
tactique léger destiné à l'entraînement, en colla-
boration avec la France;
4. un projet en vue de la mise au point d'un système
de pré-détection aéroporté, en collaboration avec
la France, et d'un engin guidé embarqué, en colla-
boration avec les Pays-Bas.
Le Conseil n'est-il pas d'avis que les projets bilaté-
raux annoncés par le Ministre devraient être mis en oeuvre
dans le cadre des organes compétents existants ?
Le Conseil pourrait-il recommander au Gouvernement du
Royaume-Uni que les projets mentionnés aux points 3 et 4
soient examinés dans le cadre de l'U.E.O. en vue de commencer
la production des systèmes d'armes aériens sur une base
européenne commune ?
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Réponse du Conseil
Le Conseil croit savoir que les parties aux projets
mentionnés aux points 3 et 4 de la question écrite seront
prêtes à examiner en temps utile dans quelles conditions
les Gouvernements membres qui en exprimeraient le désir
pourraient y être associés.