Le 15 février 1952, la Belgique, le Danemark, la France, l'Italie, la Norvège, les Pays-Bas, la République fédérale d'Allemagne, la Suède, la Suisse et la Yougoslavie signent à Genève l'accord portant création d'un Conseil de représentants d'États européens pour l'étude des plans d'un laboratoire international et l'organisation d'autres formes de coopération dans la recherche nucléaire.

Le 1er juillet 1953, la Belgique, le Danemark, la France, la Grèce, l'Italie, la Norvège, les Pays-Bas, la République Fédérale d'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Suède, la Suisse et la Yougoslavie signent à Paris l'acte final de la Conférence pour la constitution d'une Organisation européenne pour la recherche nucléaire.

Le 1er juillet 1953, est signée à Paris la Convention pour l'établissement d'une organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN).

Le 1er juillet 1953, sous le regard de Miss Thorneycroft, attachée au secrétariat de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), le professeur Gustavo Colonetti, président de la délégation italienne, signe à Paris la convention pour l'établissement d'une Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN). En arrière plan, on distingue les physiciens suisse Peter Preiswerk et français Lew Kowarski.

En janvier 1954, le procès-verbal de la huitième session du Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN) détaille l'état des contributions reçues ou dues par les États membres.

En mai 1958, Alexander Hocker, chef de section au Ministère allemand pour l'énergie atomique, présente les résultats obtenus par l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) comme un exemple à suivre en matière de coopération européenne.

Le 23 septembre 1966, le gouvernement italien remet à Marcel Fischbach, ministre luxembourgeois des Classes moyennes et de la Force armée et ministre-adjoint aux Affaires étrangères, une note dans laquelle il plaide pour le lancement en Europe, dans le cadre institutionnel de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), d'un grand Plan Marshall technologique et scientifique afin de combler le retard technologique de l'Europe occidentale par rapport aux États-Unis et à l'Union soviétique.