La troisième phase de l'Union économique et monétaire
La troisième phase de l'Union économique et monétaire
Vers la troisième phase de l'Union économique et monétaire
Conclusions du Conseil européen de Madrid: extrait sur l'Union économique et monétaire (15 et 16 décembre 1995)
TexteLe 16 décembre 1995, le Conseil européen de Madrid adopte une feuille de route pour l'introduction de la monnaie unique et décide d'appeler "euro" la monnaie sur laquelle reposera l'Union économique et monétaire (UEM) dont la troisième phase commencera le 1er janvier 1999.
Discours de Jacques Santer sur le lancement de l'euro (Bruxelles, 22 janvier 1996)
TexteLe 22 janvier 1996, Jacques Santer, président de la Commission européenne, prononce devant la Table Ronde organisée à Bruxelles sur le lancement de la monnaie unique un discours dans lequel il exprime sa confiance dans les capacités des acteurs économiques et sociaux, publics et privés, de faire de l'introduction puis de la mise en circulation de l'euro un succès.
Conclusions du Conseil européen de Dublin: extrait sur l'UEM et la CIG (13 et 14 décembre 1996)
TexteA l'issue du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre 1996, les Quinze adoptent une série de mesures relatives notamment à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et à la discipline budgétaire, à la lutte contre le chômage et à la Conférence intergouvernementale (CIG) chargée de la révision du traité de Maastricht et des traités instituant les Communautés européennes pour permettre à l'Union européenne de relever les nouveaux défis qui se présentent à elle.
Conseil européen de Dublin (13 et 14 décembre 1996)
ImageLes 13 et 14 décembre 1996, les chefs d'État ou de gouvernement des Quinze réunis au Conseil européen de Dublin adoptent une série de mesures relatives notamment à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et à la discipline budgétaire.
Yves-Thibault de Silguy au Conseil européen de Dublin (13 et 14 décembre 1996)
ImageLe 14 décembre 1996, à l'issue du Conseil européen de Dublin, Yves-Thibault de Silguy, membre de la Commission européenne chargé des Affaires économiques et financières, des Affaires monétaires, des crédits, des investissements et de l'Office statistique, présente à la presse le projet du logo et des billets de banque libellés en euros.
"Les Quinze approuvent à Dublin les règles de fonctionnement de la monnaie unique" dans El País (14 décembre 1996)
TexteLe 14 décembre 1996, le quotidien madrilène El País analyse l’accord des Quinze sur le futur pacte de stabilité et de croissance et la nouvelle discipline budgétaire qui en découle, après l’entrée en vigueur de la monnaie unique. Les avis divergeaient sur la clause qui exempte de sanctions les pays dépassant le déficit fixé à 3 % du PIB. Les sanctions seront donc «semi-automatiques», c’est-à-dire que le Conseil aura le choix de décider si un pays peut éviter ou non la sanction. En outre, les Quinze adoptent le statut juridique de l’euro et le nouveau système monétaire européen. De son côté, l’Espagne a présenté six programmes de «pactes territoriaux pour l’emploi» s'appliquant à des zones à taux de chômage élevé, programmes qui recevront le support économique de la Commission.
"Europe, une ballade irlandaise sans fausse note" dans Le Soir (16 décembre 1996)
TexteLe 16 décembre 1996, commentant les acquis du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre, le quotidien belge Le Soir salue notamment les progrès réalisés par les Quinze dans la mise en oeuvre du pacte de stabilité et de croissance dans le cadre de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et du passage à la monnaie unique européenne.
"La solution luxembourgeoise sauve le jour" dans The Irish Times (16 décembre 1996)
TexteLe 16 décembre 1996, commentant les résultats du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre, le quotidien irlandais The Irish Times décrit notamment les difficultés qu'ont rencontrées les ministres des Finances allemand et français pour s'accorder sur les dispositions du pacte de stabilité et de croissance dans le cadre de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
"Félicitations au sauveur du sommet" dans Die Welt (16 décembre 1996)
TexteLe 16 décembre 1996, commentant le Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre, le quotidien allemand Die Welt salue le rôle de médiateur joué par Jean-Claude Juncker, Premier ministre et ministre des Finances luxembourgeois, lors des débats entre les Quinze sur le pacte de stabilité et de croissance et sur la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Jean-Claude Juncker
ImageJean-Claude Juncker, ministre des Finances luxembourgeois depuis 1989 et Premier ministre du Luxembourg depuis 1995, qui a joué les médiateurs dans les débats entre les Quinze sur le pacte de stabilité et de croissance et sur la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) lors du Conseil européen de Dublin des 13 et 14 décembre 1996.
"L'Union monétaire européenne et les banques allemandes et italiennes" dans Affari esteri (Janvier 1997)
TexteEn janvier 1997, Tommaso Padoa-Schioppa, vice-président de la Banque d'Italie, compare les systèmes bancaires allemand et italien et examine les préparatifs de l’Italie et de la République fédérale d’Allemagne en vue de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Caricature de Cummings sur l'UEM (22 février 1997)
Image"Le départ de notre supertrain "Euroflop" a été légèrement retardé par manque d'apfelstrudels et de Sachertorte dans le compartiment restauration". Le 22 février 1997, le caricaturiste britannique Cummings illustre les difficultés que rencontrent plusieurs États membres de l'Union européenne, dont la République fédérale d'Allemagne (RFA), pour respecter le calendrier fixé pour la mise en place de l'Union économique et monétaire (UEM).
Conclusions du Conseil européen d'Amsterdam: extrait sur l'UEM et l'emploi (16 et 17 juin 1997)
TexteLes 16 et 17 juin 1997, lors du Conseil européen d'Amsterdam, les Quinze adoptent une série de mesures relatives, notamment, à l'Union économique et monétaire (UEM), à l'emploi, à la compétitivité et à la croissance en Europe.
"Le compromis d'Amsterdam met fin à la crise qui menaçait l'euro" dans Le Monde (18 juin 1997)
TexteLe 18 juin 1997, le quotidien français Le Monde commente le compromis adopté le 16 à Amsterdam par les ministres des Finances des Quinze sur le fonctionnement de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Discours de Pierre Werner sur l'histoire et les perspectives de l'euro (Luxembourg, 11 décembre 1997)
TexteLe 11 décembre 1997, à la veille du Conseil européen de Luxembourg, Pierre Werner, ancien président du gouvernement et ministre des Finances luxembourgeois et ancien président du groupe d'études de la Communauté économique européenne (CEE) pour la réalisation de l'Union économique et monétaire en 1970 et 1971, retrace l'évolution du projet de monnaie unique depuis les débuts du processus d'intégration européenne.
Conclusions du Conseil européen de Luxembourg: extrait sur l'Union économique et monétaire (12 et 13 décembre 1997)
TexteLors du Conseil européen de Luxembourg des 12 et 13 décembre 1997, les Quinze adoptent notamment une résolution sur la coordination des politiques économiques au cours de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Conférence de presse de Jacques Santer sur la réalisation de l'UEM (Bruxelles, 25 mars 1998)
VidéoLe 25 mars 1998, Jacques Santer, président de la Commission européenne, tient à Bruxelles une conférence de presse au cours de laquelle il rend compte de l'adoption par le collège, le jour même, d'un rapport au Conseil sur les progrès faits par les États membres dans l'accomplissement de leurs obligations pour la réalisation de l'Union économique et monétaire (UEM).
Caricature d'Haitzinger sur les conditions nécessaires pour l'adoption d'une monnaie unique (26 mars 1998)
Image"Bienvenue !" Le 26 mars 1998, le caricaturiste Horst Haitzinger ironise sur les retards accumulés par certains États membres de l'Union européenne dans la préparation de la deuxième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Déclaration du Conseil «Ecofin» sur l'Union économique et monétaire (1er mai 1998)
TexteLe 1er mai 1998, en prévision du passage, le 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'introduction de la monnaie unique, le Conseil des ministres de l'Économie et des Finances insiste notamment sur l'importance de la poursuite du processus de convergence économique et monétaire des États membres de l'Union européenne.
Décision du Conseil européen de Bruxelles sur les États membres prêts à participer à la monnaie unique (3 mai 1998)
TexteLe 3 mai 1998, à l'issue du Conseil européen extraordinaire de Bruxelles, les chefs d'État ou de gouvernement des Quinze arrêtent la liste des onze pays (Belgique, Allemagne, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal et Finlande) qui remplissent les conditions nécessaires pour le passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et pour l'adoption de la monnaie unique au 1er janvier 1999.
Interview d'Alain Lamassoure: la préparation de l'union monétaire en France (Paris, 9 septembre 2008)
VidéoDans cette interview, Alain Lamassoure, ancien ministre français délégué au Budget de 1995 à 1997, aborde les négociations liées au pacte de stabilité et à la mise en place de l'Euro durant cette période.
Interview d'Hubert Védrine: le rôle de l'Allemagne dans la mise en place de l'Union économique et monétaire (Paris, 2 juillet 2008)
VidéoDans cette interview, Hubert Védrine, ancien conseiller diplomatique du Président de la République française François Mitterrand, ancien Porte-parole puis Secrétaire général de l'Élysée et ancien ministre des Affaires étrangères, met en avant le rôle joué par l'Allemagne et son chancelier Helmut Kohl dans la mise en place de l'Union économique et monétaire.
La création de la Banque centrale européenne
Protocole (n° 18) sur les statuts du SEBC et de la BCE (Maastricht, 7 février 1992)
TexteProtocole (n°18) sur les statuts du Système européen de banques centrales (SEBC) et de la Banque centrale européenne (BCE) annexé au traité instituant la Communauté européenne par le traité sur l'Union européenne signé à Maastricht le 7 février 1992.
Institut monétaire européen / Banque centrale européenne
ImageSituée à Francfort-sur-le-Main, l'Eurotower abrite, dès le 1er janvier 1994, l'Institut monétaire européen (IME) avant de devenir, le 30 juin 1998, le siège de la Banque centrale européenne (BCE).
La création de la Banque centrale européenne
Consultation du Parlement européen sur la nomination des membres du directoire de la Banque centrale européenne (13 mai 1998)
VidéoLe 13 mai 1998, le Parlement européen procède à l'audition des candidats au poste de membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE) avant de voter en séance plénière après avoir entendu la présentation par Christa Randzio-Plath des recommandations, établies au nom de la commission économique, monétaire et de la politique industrielle de l'Assemblée, relatives à la nomination de Wim Duisenberg, de Christian Noyer, d'Eugenio Domingo Solans, de Sirkka Hämäläinen, d'Otmar Issing et de Tommaso Padoa Schioppa.
Willem Frederik Duisenberg
PasseportLe Néerlandais Willem F. Duisenberg, président de l'Institut monétaire européen (IME) du 1er juillet 1997 au 30 mai 1998 et président de la Banque centrale européenne (BCE) du 1er juin 1998 au 31 octobre 2003.
Discours de Willem F. Duisenberg lors de l'inauguration de la Banque centrale européenne (Francfort, 30 juin 1998)
TexteLe 30 juin 1998, lors de la cérémonie d'inauguration à Francfort de la Banque centrale européenne (BCE), son président Willem F. Duisenberg prononce un discours dans lequel il décrit notamment les missions du Système européen de banques centrales (SEBC) et les défis liés à la mise en place progressive de la monnaie unique.
Discours de Helmut Kohl à l'occasion de l'inauguration de la Banque centrale européenne (Francfort, 30 juin 1998)
TexteLe 30 juin 1998, à l'occasion de la cérémonie d'inauguration à Francfort de la Banque centrale européenne (BCE), Helmut Kohl, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), prononce un discours dans lequel il vante les avantages de la monnaie unique européenne, l'euro, avant de détailler les missions de la BCE.
Cérémonie d'inauguration de la Banque centrale européenne (Francfort, 30 juin 1998)
ImageLe 30 juin 1998, à l'occasion de la cérémonie d'inauguration à Francfort de la Banque centrale européenne (BCE), Helmut Kohl, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), prononce un discours dans lequel il défend la monnaie unique européenne, l'euro, et détaille les missions de la BCE.
La cérémonie d'inauguration de la Banque centrale européenne (Francfort, 30 juin 1998)
VidéoLe 30 juin 1998, lors de la cérémonie d'inauguration à Francfort de la Banque centrale européenne (BCE), Wim Duisenberg, premier président de la BCE, prononce un discours dans lequel il insiste notamment sur la dimension historique de l'adoption, au 1er janvier 1999, de la monnaie unique européenne par onze États membres de l'Union européenne.
Discours de Klaus Kinkel à l'occasion de la signature de l'accord sur le siège de la Banque centrale européenne (Francfort, 18 septembre 1998)
TexteLe 18 septembre 1998, à l'occasion de la signature à Francfort de l'accord sur le siège de la Banque centrale européenne (BCE) dans la ville, Klaus Kinkel, ministre allemand des Affaires étrangères, prononce un discours dans lequel il insiste notamment sur les enjeux historiques de l'introduction de la monnaie unique européenne, l'euro.
"Le nouveau centre de pouvoir européen" dans Handelsblatt (31 décembre 1998)
TexteLe 31 décembre 1998, le quotidien économique allemand Handelsblatt dresse un portrait de la Banque centrale européenne (BCE) et de ses principaux acteurs.
"La BCE prend le pouvoir" dans Le Figaro (4 janvier 1999)
TexteLe 4 janvier 1999, à l'occasion du passage, le 1er janvier, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'adoption de la monnaie unique par onze États membres de l'Union européenne, le quotidien français Le Figaro décrit les enjeux, les missions et le fonctionnement de la Banque centrale européenne (BCE).
Jean-Claude Trichet
ImageJean-Claude Trichet, ancien gouverneur de la Banque de France, président de la Banque centrale européenne (BCE) depuis le 1er novembre 2003.
"BCE: Trichet exposé" dans Le Point (31 octobre 2003)
TexteLe 31 octobre 2003, commentant la nomination de Jean-Claude Trichet, gouverneur de la Banque de France, à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), l'hebdomadaire français Le Point note les différences entre les objectifs monétaires et les moyens d'action de la BCE et de la Réserve fédérale américaine (FED).
La troisième phase de l'UEM (01.01.1999 - 31.12.2001)
Réactions de citoyens à la mise en place de l'euro (Bruxelles, 31 décembre 1998)
VidéoLe 31 décembre 1998, jour de l'adoption des taux de conversion irrévocables pour l'euro qui prépare au passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), des personnes interrogées dans les rues de Bruxelles donnent leur sentiment sur les avantages et sur les inconvénients d'une monnaie commune européenne.
Déclaration de Jacques Santer sur la mise en place de l'euro (Bruxelles, 31 décembre 1998)
VidéoLe 31 décembre 1998, jour de l'adoption des taux de conversion irrévocables pour l'euro à la veille du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), Jacques Santer, président de la Commission européenne, souligne la portée politique et historique de l'événement dans le processus de la construction européenne.
Déclaration de Yves-Thibault de Silguy sur la mise en place de l'euro (Bruxelles, 31 décembre 1998)
VidéoLe 31 décembre 1998, jour de l'adoption des taux de conversion irrévocables pour l'euro et à la veille du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), Yves-Thibault de Silguy, membre de la Commission européenne chargé des Affaires économiques et financières, des Affaires monétaires, des crédits, des investissements et de l'Office statistique, souligne les avantages liés à la mise en place de la monnaie unique européenne et appelle de ses vœux à aller plus avant dans la construction politique de l'Europe.
Déclaration de José Maria Gil Robles sur la mise en place de l'euro (Bruxelles, 31 décembre 1998)
VidéoLe 31 décembre 1998, jour de l'adoption des taux de conversion irrévocables pour l'euro et à la veille du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), José Maria Gil Robles, président du Parlement européen, souligne les avantages liés à la mise en place de la monnaie unique.
Session extraordinaire du Conseil ECOFIN (31 décembre 1998)
ImageLe 31 décembre 1998, le Conseil, statuant à l'unanimité des États membres ne faisant pas l'objet d'une dérogation, sur proposition de la Commission et après consultation de la Banque centrale européenne (BCE), adopte les taux de conversion irrévocables pour l'euro et applicables dès le 1er janvier 1999.
Conférence de presse d'Yves-Thibault de Silguy et de Wim Duisenberg (Bruxelles, 31 décembre 1998)
ImageLe 31 décembre 1998, Yves-Thibault de Silguy, membre de la Commission européenne chargé des Affaires économiques et financières et des Affaires monétaires (à g.), et Wim Duisenberg, président de la Banque centrale européenne (BCE) (à dr.), tiennent ensemble une conférence de presse au sujet de la décision prise par le Conseil du 31 décembre 1998 concernant les taux de conversion entre l'euro et les monnaies des États membres adoptant l'euro.
Session extraordinaire du Conseil ECOFIN (Bruxelles, 31 décembre 1998)
VidéoLe 31 décembre 1998, le Conseil, statuant à l'unanimité des États membres de l'Union européenne ne faisant pas l'objet d'une dérogation, sur proposition de la Commission européenne et après consultation de la Banque centrale européenne (BCE), fixe les taux de conversion irrévocables pour l'euro et applicables dès le 1er janvier 1999, au passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Conférence de presse de Dominique Strauss-Kahn sur la mise en place de l'euro (Bruxelles, 31 décembre 1998)
VidéoLe 31 décembre 1998 à Bruxelles, lors d'une conférence de presse qu'il tient à l'issue du Conseil Ecofin ayant fixé les taux de conversion irrévocables pour l'euro, Dominique Strauss-Kahn, ministre français de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, explique la nécessité du degré de précision des taux de conversion jusqu'à cinq décimales après la virgule.
Taux de conversion entre l'euro et les monnaies des États membres adoptant l'euro
TableauTableau reprenant les taux de conversion entre l'euro et les monnaies des douze États membres de l'Union européenne adoptant l'euro.
Affichage solennel des taux de conversion de l'euro par rapport aux monnaies nationales des États membres de l'UE qui l'adoptent (Luxembourg, 31 décembre 1998)
VidéoLe 31 décembre 1998 à Luxembourg, au siège de l'Office des publications officielles des Communautés européennes (OPOCE), Jacques Santer, président de la Commission européenne, est invité par Lucien Emringer, directeur général de l'OPOCE, à procéder à l'affichage solennel dans les onze langues officielles de l'Union européenne du Journal officiel L-359 qui contient le règlement du Conseil fixant les taux de conversion de l'euro par rapport aux monnaies nationales des États membres de l'UE qui l'adoptent. Dans son discours, Jacques Santer rend un hommage appuyé à Pierre Werner, ancien Premier ministre et ministre des Finances luxembourgeois et auteur, en 1970, du rapport concernant la réalisation par étapes de l'Union économique et monétaire.
L'euro, une monnaie phare
ImageLe 1er janvier 1999, lors du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), l'euro est introduit comme une unité de compte facultative ou comme une monnaie scripturale dans onze des quinze États membres de l'Union européenne.
Caricature de Murschetz sur la mise en place de l'euro (1998)
Image"A l'heure ou pas?". En 1998, le caricaturiste allemand Murschetz s'interroge sur le respect du calendrier fixé pour la mise en circulation, le 1er janvier 2002, de la monnaie unique, l'euro, dans le cadre de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
"Epreuve de passage pour l'euro" dans Süddeutsche Zeitung (4 janvier 1999)
TexteLe 4 janvier 1999, commentant le passage, le 1er janvier, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), le quotidien munichois Süddeutsche Zeitung commente le lancement de l'euro, qui devient la monnaie unique dans onze pays de l'Union européenne.
"Sous le régime de l'euro" dans Frankfurter Allgemeine Zeitung (4 janvier 1999)
TexteLe 4 janvier 1999, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung relate les enjeux du passage, au 1er janvier, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'introduction de la monnaie unique européenne.
La troisième phase de l'UEM (01.01.1999 - 31.12.2001)
"L'euro est de plus en plus le symbole d'une souveraineté reconquise ..." dans Europe (12 janvier 1999)
TexteLe 12 janvier 1999, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, conteste les arguments avancés par les adversaires de l'euro et fixe de nouvelles perspectives aux dirigeants des pays de la zone euro pour le succès de l'Union économique et monétaire (UEM).
Discours d'Yves-Thibault de Silguy sur l'euro sur la scène internationale (Bruxelles, 1er juin 1999)
TexteLe 1er juin 1999, Yves-Thibault de Silguy, membre de la Commission européenne en charge des Affaires économiques et financières, des Affaires monétaires, des crédits, des investissements et de l'Office statistique, prononce à la tribune de l'Institut royal des relations internationales (IRRI) à Bruxelles un discours dans lequel il explique les origines de la monnaie unique et la portée de l'euro sur la scène internationale.
Discours de Wim Duisenberg sur l'Union économique et monétaire (Washington, 26 septembre 1999)
TexteLe 26 septembre 1999, Wim Duisenberg, président de la Banque centrale européenne (BCE), donne à la Fondation Per Jacobsson de Washington une conférence dans laquelle il décrit notamment les enjeux, pour l'Union européenne et pour l'économie mondiale, de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'introduction de l'euro en insistant sur le rôle de la BCE dans ce processus d'intégration monétaire.
"Tirer le meilleur parti de l'euro" dans Le Monde (15 janvier 1999)
TexteLe 15 janvier 1999, Oskar Lafontaine, ministre social-démocrate allemand des Finances et son homologue socialiste français Dominique Strauss-Kahn, publient ensemble dans le quotidien français Le Monde une tribune dans laquelle ils décrivent les enjeux économiques qui accompagnent l'adoption de la monnaie unique suite au passage, le 1er janvier, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Rapport de la Commission sur l'état de convergence 2000 (Bruxelles, 3 mai 2000)
TexteLe 3 mai 2000, dans le cadre de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), la Commission européenne rend public un rapport dans lequel elle fait état des efforts de convergence économique de la Grèce et de la Suède qui ne font pas partie des onze États de l'Union européenne qui ont adopté la monnaie unique européenne en date du 1er janvier 1999.
Caricature de Behrendt sur l’Union économique et monétaire (2000)
Image"Balancer avec l'euro". En 2000, pour le caricaturiste allemand Fritz Behrendt, les Quinze et la Banque centrale européenne (BCE) sont contraints d'exécuter un périlleux exercice d'équilibriste pour assurer la réussite du passage, depuis le 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et l'introduction de la monnaie unique européenne.
Double affichage des prix en euro et en monnaie nationale dans un hypermarché (2001)
ImageAfin de faciliter l'adaptation des consommateurs à la mise en circulation, le 1er janvier 2002, de l'euro, certains grands magasins pratiquent dès 2001 l'affichage des prix en euros et en monnaie nationale.
Wim Duisenberg présente les billets de banque en euros (Francfort, 30 août 2001)
ImageLe 30 août 2001, Wim Duisenberg, président de la Banque centrale européenne (BCE), tient à Francfort une conférence de presse au cours de laquelle il présente les sept futurs billets de banque libellés en euros.
Présentation des pièces et billets en euro (Liège, 21 septembre 2001)
ImageLe 21 et 22 septembre 2001, le Conseil informel des ministres des Finances (Ecofin) de Liège traite notamment de la situation économique en Europe, des différentiels d'inflation dans la zone euro, de l'état de préparation de l'introduction de l'euro, du rôle international de l'euro et du paquet fiscal. A l'issue de la réunion, les participants présentent à la presse les futurs billets et pièces libellés en euros. De g. à dr.: Luc Frieden, ministre luxembourgeois du Budget, Gordon Brown, chancelier de l'Échiquier, Laurent Fabius, ministre français des Finances, Wim Duisenberg, président de la Banque centrale européenne (BCE), Didier Reynders, ministre belge des Finances, et Guy Quaden, gouverneur de la Banque nationale de Belgique (BNB).
Les États membres face à la troisième phase de l'UEM
Rencontre de Carlos Westendorp y Cabeza avec les correspondants de presse sur la question de la monnaie unique (24 janvier 1996)
TexteLe 24 janvier 1996, Carlos Westendorp y Cabeza, ministre espagnol des Affaires étrangères, s'entretient avec des correspondants de presse étrangers accrédités en Espagne sur la question du passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), notamment en ce qui concerne l'Espagne.
Conférence de presse de José Maria Aznar et Romano Prodi (Valence, 16 septembre 1996)
TexteLe 16 septembre 1996, à l'issue d'une réunion à Valence entre José María Aznar, Premier ministre espagnol, et Romano Prodi, président du Conseil italien, les deux hommes réaffirment leur volonté de voir l'Espagne et l'Italie participer à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Conférence de presse de Rodrigo Rato sur le budget pour l'année 1997 (Madrid, 27 septembre 1996)
TexteLe 27 septembre 1996, Rodrigo Rato, ministre espagnol de l'Économie, tient une conférence de presse au cours de laquelle il décrit les perspectives budgétaires de l'État pour l'année 1997 et précise les mesures d'assainissement budgétaire pour permettre à l'Espagne de participer à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Débats à la Chambre des députés italienne sur l'UEM (Rome, 11 avril 1997)
TexteLe 11 avril 1997, les députés italiens commentent la déclaration de Romano Prodi, Président du Conseil italien, en ce qui concerne son plan d'austérité et sa politique d'assainissement des finances publiques pour respecter les critères de Maastricht en vue de la participation de l'Italie à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Caricature de Cummings sur l'Allemagne et l'euro (7 juin 1997)
Image"Mes nouvelles roues carrées vous permettront un meilleur voyage-avec des roues en saucisses allemandes et du salami italien préparés par mes soins". Le 7 juin 1997, le caricaturiste anglais Cummings ironise sur les efforts du chancelier allemand Helmut Kohl pour préparer la République fédérale d'Allemagne (RFA) au passage progressif à la monnaie unique européenne.
"L'Europe de la Bundesbank" dans Le Monde diplomatique (Juillet 1997)
TexteEn juillet 1997, Ignacio Ramonet, rédacteur en chef du mensuel français Le Monde diplomatique dénonce l'influence dominante de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et de la Bundesbank sur l'Union européenne et son programme économique et monétaire.
Discours de Romano Prodi au Sénat italien sur la situation économique de l'Italie (Rome, 8 octobre 1997)
TexteLe 8 octobre 1997, Romano Prodi, Président du Conseil italien, dresse à la tribune du Sénat d'Italie un premier bilan de sa politique d'assainissement budgétaire et décrit les efforts réalisés par l'Italie pour remplir les critères de convergence afin de participer à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Discours de Philippe Maystadt sur l'Union économique et monétaire (Bruxelles, 8 octobre 1997)
TexteLe 8 octobre 1997, Philippe Maystadt, vice-Premier ministre et ministre des Finances et du Commerce extérieur de la Belgique, prononce à Bruxelles devant les membres du Commissariat général à l'euro, chargé de préparer les administrations publiques et les acteurs économiques belges à la monnaie unique, un discours dans lequel il décrit les futures échéances dans la mise en oeuvre de l'Union économique et monétaire (UEM) et salue les efforts déjà réalisés dans le pays en prévision de l'introduction puis de la mise en circulation de l'euro.
Caricature de Hanel sur l'Allemagne et l'euro (1997)
Image"Nous faisons tout pour le préparer à l'euro". En 1997, le caricaturiste allemand Hanel souligne les efforts des autorités pour préparer l'Allemagne et les citoyens allemands au passage progressif à la monnaie unique européenne, l'euro.
Décision du gouvernement allemand sur la troisième phase de l'Union économique et monétaire (27 mars 1998)
TexteLe 27 mars 1998, le gouvernement allemand expose les enjeux de l'Union économique et monétaire (UEM) et réaffirme la volonté de l'Allemagne de participer à la troisième phase de l'UEM.
Déclaration de Helmut Kohl sur l'Union économique et monétaire (2 avril 1998)
TexteLe 2 avril 1998, à la tribune du Bundestag, le chancelier allemand Helmut Kohl plaide en faveur de l'adoption de la monnaie unique et voit dans la mise en place de l'Union économique et monétaire (UEM) une étape capitale dans le processus d'unification européenne.
Intervention de Lionel Jospin à l'Assemblée nationale sur la mise en place de l'UEM (21 avril 1998)
TexteLe 21 avril 1998, lors des débats à l'Assemblée nationale sur les recommandations de la Commission européenne relatives au passage à la monnaie unique, Lionel Jospin, Premier ministre français, commente le passage, à partir du 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et détaille les conditions posées par la France pour faire de l'adoption de l'euro un succès.
Caricature de Behrendt sur la France et l'euro (1998)
Image"L'Euro c'est moi !" En 1998, le caricaturiste Behrendt ironise sur l'attitude de Jacques Chirac, président de la République française, qui n'hésite pas à s'attribuer le succès de la mise en place de la monnaie unique européenne.
Caricature de Murschetz sur l'Allemagne et l'euro (1998)
Image"Plan euro. Remonte les manettes, Theo !". En 1998, le caricaturiste allemand Murschetz illustre les efforts menés par la République fédérale d'Allemagne (RFA) qui, via Theo Waigel, ministre allemand des Finances, s'impose un plan drastique d'austérité pour satisfaire aux critères de convergence pour l'adoption de la monnaie unique, l'euro, au terme de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).
Discours de Theo Waigel sur la troisième phase de l'Union économique et monétaire (23 avril 1998)
TexteLe 23 avril 1998, en prévision du passage, le 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), Theo Waigel, ministre allemand des Finances, prononce au Bundestag un discours dans lequel il dresse un bilan du processus de convergence économique et monétaire des États membres de l'Union européenne.
Manifestation contre l'introduction de l'euro en Allemagne (Francfort, 28 mars 1998)
ImageLe 28 mars 1998, un millier de membres de l'association "Bund Freier Buerger" défilent dans les rues de Francfort pour protester contre l'introduction de la nouvelle monnaie européenne, l'euro, qui sonne définitivement le glas du "deutschemark".
Les États membres face à la troisième phase de l'UEM
Députés allemands protestant contre l'introduction de l'euro (Bonn, 23 avril 1998)
ImageLe 23 avril 1998 au Bundestag, un groupe de députés issus du Partei des Demokratischen Sozialismus (PDS), emmenés ici par le leader protestataire Gregor Gisy, manifestent leur opposition à l'introduction en Allemagne de la monnaie unique.
Discours de Klaus Kinkel sur la mise en place de l'euro (3 mai 1998)
TexteLe 3 mai 1998, à l'issue du Conseil européen extraordinaire de Bruxelles, Klaus Kinkel, ministre allemand des Affaires étrangères, souligne les enjeux du passage, le 1er janvier 1999, à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'introduction de la monnaie unique.
José María Aznar
ImageLe 3 mai 1998, lors du Conseil européen extraordinaire de Bruxelles, José María Aznar, Premier ministre espagnol, réclame et obtient un siège pour son pays au directoire de la Banque centrale européenne (BCE).
"Non à l'euroland, oui à l'Europe" dans Le Monde (19 janvier 1999)
TexteLe 19 janvier 1999, le sénateur gaulliste et ancien ministre Charles Pasqua publie dans le quotidien français Le Monde une tribune dans laquelle il explique les raisons de son opposition à l'entrée de la France dans la zone euro.
Interview de Jacques Delors (Paris, 16 décembre 2009) - Extrait: la non participation de certains États membres à la monnaie unique
VidéoDans cet extrait d'interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, aborde la question de la non participation de certains États membres à la monnaie unique, et notamment le cas des États membres du sud de l'Europe.
Le cas du Royaume-Uni
Caricature de Cummings sur le Royaume-Uni et la monnaie unique européenne (19 octobre 1996)
ImageLe 19 octobre 1996, le caricaturiste britannique Cummings illustre les remous entraînés par la question de la monnaie unique européenne au sein de la classe politique anglaise.
Conférence de presse de John Major: le lancement de la troisième phase de l'UEM (Dublin, 14 décembre 1996)
VidéoLe 14 décembre 1996, à l'issue du Conseil européen de Dublin, John Major, Premier ministre du Royaume-Uni, tient une conférence de presse au cours de laquelle il s'exprime sur le lancement, le 1er janvier 1999, de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et explique les hésitations des Britanniques par rapport à la monnaie unique.
Caricature de Cummings sur le Royaume-Uni et l’euro (21 juin 1997)
Image"Non merci, je suis un père de famille !" Le 21 juin 1997, le caricaturiste anglais Cummings illustre la position de Tony Blair, Premier ministre britannique, en ce qui concerne l'éventuelle adoption par le Royaume-Uni de la monnaie unique européenne, l'euro.
Discours de Gordon Brown sur l'UEM (27 octobre 1997)
TexteLe 27 octobre 1997, Gordon Brown, chancelier de l'Échiquier, détaille la position du gouvernement britannique à l'égard de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et de l'éventuelle adoption de l'euro par le Royaume-Uni.
"Il n'a pas dit oui... " dans The Guardian (28 octobre 1997)
TexteLe 28 octobre 1997, le quotidien travailliste britannique The Guardian décrit la stratégie de Gordon Brown, chancelier de l'Échiquier, à l'égard de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et l'éventuelle adoption de l'euro par le Royaume-Uni.
"Les leçons de Tony Blair pour l'euro" dans Le Figaro (13 novembre 1997)
TexteLe 13 novembre 1997, le quotidien français Le Figaro analyse les conditions économiques posées par le gouvernement du Royaume-Uni pour la participation éventuelle du pays à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et pour l'adoption de l'euro.
Caricature de Steve Bell sur le Royaume-Uni et l'euro (1998)
ImageEn 1998, le caricaturiste anglais Steve Bell illustre les interrogations et la perplexité de Gordon Brown, chancelier de l'Échiquier, et de Tony Blair, Premier ministre britannique, face à l'utilité de la monnaie unique européenne, l'euro.
Déclaration de Tony Benn sur l'UEM (21 avril 1998)
TexteLe 21 avril 1998, le député travailliste britannique Tony Benn critique à la Chambre des Communes le rapport du gouvernement de Londres sur la position du Royaume-Uni face à l'Union économique et monétaire (UEM) et pointe les dangers de la monnaie unique européenne.
"Danois, Finlandais et Suédois divisés face à la monnaie unique" dans Le Monde (1er janvier 1999)
TexteLe 1er janvier 1999, jour de l'entrée en vigueur de la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM), le quotidien français Le Monde décrit les hésitations, malgré leurs performances économiques, du Danemark, de la Finlande et de la Suède par rapport à l'adoption de la monnaie unique européenne, l'euro.
Discours de Tony Blair sur l'euro (23 février 1999)
TexteLe 23 février 1999, Tony Blair, Premier ministre britannique, précise à Londres la position du Royaume-Uni face à l'éventuelle adoption de la monnaie unique européenne.
Affiche de campagne contre l'euro au Royaume-Uni (Londres, 8 juin 1999)
ImageLe 8 juin 1999, William Hague, leader du Parti conservateur britannique, pose devant une affiche pour le lancement de la campagne des Tories contre l'adoption de la monnaie unique par le Royaume-Uni.
Déclaration de la Confédération de l'industrie britannique sur l'UEM (20 juillet 1999)
TexteLe 20 juillet 1999, la Confédération de l'industrie britannique (CBI) publie une déclaration dans laquelle elle explique pourquoi, et selon quelles conditions, elle est favorable à la participation du Royaume-Uni à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM) et à l'adoption de l'euro.
Déclaration d'Eddie George sur le Royaume-Uni et l'euro (12 septembre 2000)
TexteLe 12 septembre 2000, Eddie George, gouverneur de la Banque d'Angleterre, analyse les avantages et les inconvénients de la participation éventuelle du Royaume-Uni à l'Union économique et monétaire (UEM).
Campagne contre l'euro au Royaume-Uni (septembre 2000)
TexteEn septembre 2000, le lobby britannique No euro lance dans la presse nationale une campagne de sensibilisation sur les menaces qu'il attribue à la monnaie unique européenne.
Campagne contre l'euro au Royaume-Uni (Septembre 2001)
TexteEn septembre 2001, le lobby britannique No euro dénonce dans la presse nationale les dangers de la monnaie unique et récolte la signature de près de 700 hommes d'affaires du Royaume-Uni qui souhaitent le maintien de la livre sterling. La campagne publicitaire met en scène Gordon Brown, chancelier de l'Échiquier, menotté par les contraintes de l'Union économique et monétaire (UEM).
"Euro: Blair bat en retraite" dans Le Point (13 juin 2003)
TexteLe 13 juin 2003, l'hebdomadaire français Le Point explique les raisons qui conduisent le Royaume-Uni à repousser à plus tard son éventuelle adhésion à la zone euro sur fond de désaccord entre Tony Blair, Premier ministre, et Gordon Brown, son chancelier à l'Échiquier.
Le cas du Danemark
Discours de Bodil Nyboe Andersen sur l'euro et le Danemark (18 janvier 2000)
TexteLe 18 janvier 2000, Bodil Nyboe Andersen, gouverneur de la Banque nationale du Danemark, dresse un premier bilan sur l'introduction de l'euro dans dix États membres de l'Union européenne et plaide en faveur de l'adoption de la monnaie unique par le Danemark.
Conférence de presse de Poul Nyrup Rasmussen (Copenhague, 31 août 2000)
ImageLe 31 août 2000, Poul Nyrup Rasmussen, Premier ministre du Danemark, présente à la presse réunie à Copenhague une brochure contenant les positions du gouvernement danois sur l'adhésion du pays à l'Union économique et monétaire (UEM).
Affiches de campagne relatives à l'euro (Nøvling, 26 septembre 2000)
ImageDans le cadre de la campagne pour le référendum organisé le 28 septembre 2000 au Danemark sur l'adhésion du pays à l'Union économique et monétaire (UEM), des affiches sont placardées, comme ici à Nøvling, qui appellent les électeurs à accepter ou à rejeter la monnaie unique.
"Leçon danoise " dans Le Monde (30 septembre 2000)
TexteLe 30 septembre 2000, le quotidien français Le Monde tente de tirer les premiers enseignements de la victoire des partisans du "non" à l'issue du référendum organisé deux jours plus tôt au Danemark sur l'adoption par le pays de la monnaie unique.
Le cas du Danemark
"Danemark: une victoire de l'irrationnel" dans Le Figaro (30 septembre 2000)
TexteLe 30 septembre 2000, Nicole Fontaine, présidente du Parlement européen, commente dans le quotidien français Le Figaro la victoire du "non" lors du référendum organisé la veille au Danemark sur l'adoption de la monnaie unique et insiste sur les avantages de l'euro.
Le cas de la Suède
Nils Gottfries, Pourquoi la Suède n'est pas dans l'UEM
TexteEn janvier 2002, Nils Gottfries, professeur d'économie politique à l'Université d'Uppsala et ancien membre de la commission d'enquête suédoise sur l'Union économique et monétaire (UEM), décrit les raisons économiques et politiques qui ont conduit la Suède à ne pas adopter l'euro.
Campagne en faveur de l'adhésion de la Suède à l'euro (Stockholm, 1er septembre 2003)
ImageLe 14 septembre 2003, les suédois doivent se prononcer pour ou contre l'adhésion de leur pays à l'Union économique et monétaire (UEM). Au cours de la campagne référendaire, des affiches dans le centre de Stockholm posent la question suivante: "Que se passera-t-il si la Suède reste en dehors?" [de la zone euro].
Discours de Lars Heikensten sur l'euro (Stockholm, 4 septembre 2003)
TexteLe 4 septembre 2003, dix jours avant le référendum national sur l'adoption de la monnaie unique, Lars Heikensten, gouverneur de la Banque centrale de Suède, prononce un discours à Stockholm sur les défis de l'Union économique et monétaire (UEM).
Référendum en Suède sur l'adhésion du pays à l'Union économique et monétaire (Stockholm, 9 septembre 2003)
ImageLe 9 septembre 2003, soit cinq jours avant la date officielle du référendum organisé en Suède sur l'adhésion du pays à l'Union économique et monétaire (UEM), Göran Persson, Premier ministre suédois, vote dans un bureau de poste de Stockholm.
Référendum relatif à l'adoption de la monnaie unique en Suède (Stockholm, 15 septembre 2003)
ImageLe 15 septembre 2003, au lendemain du référendum organisé en Suède sur l'adhésion du pays à l'Union économique et monétaire (UEM), les placards de campagne toujours présents dans le centre de Stockholm témoignent des opinions opposées.
Caricature de Mohr sur le référendum relatif à l'adoption de la monnaie unique en Suède (15 septembre 2003)
Image"Vote par le pied". Le caricaturiste allemand Mohr illustre le résultat négatif du référendum organisé le 14 septembre 2003 en Suède sur l'adoption par le pays de la monnaie unique.
"La Suède s'accroche à son modèle" dans Le Point (19 septembre 2003)
TexteLe 19 septembre 2003, l'hebdomadaire français Le Point commente les raisons, notamment économiques, sociales et culturelles, qui expliquent le vote négatif des Suédois, par 56,1 % des voix, à l'issue du référendum organisé le 14 septembre sur l'adoption de la monnaie unique européenne.
"Pourquoi les Suédois ont dit "Nej"" dans Le Nouvel Observateur (25 septembre 2003)
TexteLe 25 septembre 2003, Anders Melbourn, directeur de l'Institut suédois de politique internationale, accorde à l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur un entretien dans lequel il commente le résultat négatif du référendum organisé le 14 septembre 2003 en Suède sur l'adoption par le pays de la monnaie unique.
Gunnar Lund, Article sur le référendum (24 novembre 2003)
TexteLe 24 novembre 2003, Gunnar Lund, ministre suédois des Affaires économiques internationales et des marchés financiers, analyse les raisons de la victoire du "non" lors du référendum organisé en Suède le 14 septembre 2003 pour l'adoption par le pays de la monnaie unique et détaille les conséquences politiques et économiques de ce vote.
Le lancement de l'euro
Campagne de promotion de la Commission européenne en vue du passage à l'euro
ImageAffiche éditée en allemand par la Commission européenne en vue de la mise en circulation, le 1er janvier 2002, de l'euro dans douze pays de l'Union européenne.
Campagne d'information irlandaise en vue du passage à l'euro
ImageAffiche éditée par le "Euro changeover Board of Ireland" [Comité de l'Irlande sur le passage à l'euro] et contenant un tableau avec les taux de conversion entre la livre irlandaise et l'euro.
Campagne d'information française en vue du passage à l'euro
ImageAffiche éditée en France pour la campagne d'information sur la mise en circulation, le 1er janvier 2002, de l'euro dans douze des quinze pays de l'Union européenne.
Caricature de Luís Afonso sur la campagne de promotion de l'euro
Image"- Le Portugal a été le seul pays à demander de l'aide à l'Église...pour la communication sur l'euro. - Hum... cela veut dire que les autres pays auront une relation matérielle avec la monnaie alors que la nôtre sera plus spirituelle?..." Illustrant la campagne de promotion qui accompagne le lancement de la monnaie unique, le caricaturiste portugais Luís Afonso ironise sur la relation "spirituelle" qui lie les Portugais à l'euro.
Avis du BEUC sur la mise en circulation de l'euro (Bruxelles, 14 mai 2001)
TexteLe 14 mai 2001, Jim Murray, directeur à Bruxelles du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), présente devant le Comité économique et social (CES) de l'Union européenne la position et les recommandations de son organisation par rapport, notamment, à l'état d'information et de préparation des consommateurs dans les douze pays devant assurer la mise en circulation de l'euro dès le 1er janvier 2002.
La zone euro (1999-2015)
CarteCarte montrant l'évolution et l'extension du nombre d'États participants à la zone euro depuis sa création le 1er janvier 1999.
Spot d'information sur l'introduction de l'euro au Grand-Duché de Luxembourg (2001)
VidéoÀ la fin de l'année 2001, le gouvernement luxembourgeois lance une campagne d'information télévisée pour préparer ses citoyens à la mise en circulation de l'euro dès le 1er janvier 2002.
"Et ainsi naquit la monnaie européenne" dans Louvain (Décembre 2001)
TexteEn décembre 2001, quelques jours avant la mise en circulation de l'euro, le baron Alexandre Lamfalussy, ancien président de l'Institut monétaire européen (IME) et professeur émérite à l'Université catholique de Louvain (UCL), décrit dans les colonnes du mensuel Louvain les étapes successives et les difficultés dans la mise en oeuvre de l'Union économique et monétaire (UEM) en insistant, notamment, sur le rôle joué par l'IME.
Wolfgang Schüssel et Karl Liebscher présentent l'Euro Cash-Box (Vienne, 11 décembre 2001)
ImageLe 11 décembre 2001, le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel (à g.) et Klaus Liebscher (à dr.), gouverneur de la Banque nationale d'Autriche, tiennent à Vienne une conférence de presse au cours de laquelle ils présentent l'"Euro Cash-Box" nationale.
Les premiers billets en euros (Vienne, 31 décembre 2001)
ImageLe 31 décembre 2001, Franz Fischler, membre de la Commission européenne en charge de l'agriculture, du développement rural et de la pêche, Romano Prodi, président de la Commission européenne, et Wolfgang Schüssel, chancelier de la République fédérale d'Autriche, fêtent à Vienne la mise en circulation, dès le lendemain, de l'euro dans douze des quinze pays de l'Union européenne.
Dévoilement de la bâche euro sur le bâtiment Charlemagne (Bruxelles, 31 décembre 2001)
ImageLe 31 décembre 2001, pour saluer la mise en circulation, dès le lendemain, de l'euro dans douze des quinze pays de l'Union européenne, Romano Prodi, président de la Commission européenne, et Pedro Solbes, membre de la Commission européenne en charge des Affaires économiques et monétaires, dévoilent ensemble une bâche à l'effigie de l'euro devant le bâtiment Charlemagne de la Commission européenne à Bruxelles.
Spectacle son et lumière lors du passage à l'euro (Bruxelles, 31 décembre 2001)
ImageLe 31 décembre 2001 à Bruxelles, un spectacle «son et lumière» célèbre la mise en circulation, dès le lendemain, de l'euro dans douze des quinze pays de l'Union européenne.
Drapeaux des douze pays de la zone euro
ImageLe 1er janvier 2002, l'euro entre en circulation dans douze des quinze Etats membres de l'Union européenne: la République fédérale d'Allemagne (RFA), l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Portugal.
La mise en circulation des premiers euros par la Banque du Portugal (Lisbonne, 1er janvier 2002)
ImageLe 1er janvier 2002, premier jour de mise en circulation de la monnaie unique, les Portugais font la file devant le siège de la Banque du Portugal à Lisbonne pour échanger leurs escudos contre des euros.
Entretien avec Jean-Claude Trichet dans Le Monde (1er janvier 2002)
TexteLe 1er janvier 2002, Jean-Claude Trichet, gouverneur de la Banque de France et candidat à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), accorde au quotidien français Le Monde un entretien dans lequel il retrace les étapes successives de l'introduction puis de la mise en circulation de l'euro dans douze États membres de l'Union européenne et qualifie d'historique le passage à la monnaie unique.
Le lancement de l'euro
"Deux ou trois choses que je crois savoir sur l'euro" dans Europe (15 janvier 2002)
TexteLe 15 janvier 2002, commentant la mise en circulation le 1er janvier des pièces et des billets libellés en euros, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, pointe avec satisfaction l'impact économique de la monnaie unique et souligne l'importance pour l'Union européenne de rééquilibrer l'Union économique et monétaire (UEM).
"Faut-il brûler l'euro?" dans Le Point (16 juin 2005)
TexteLe 16 juin 2005, l'hebdomadaire français Le Point rend compte de la crise de confiance dont souffrent l'euro et la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) dans le climat de crise que traverse l'Union européenne suite, notamment, aux résultats négatifs des référendums organisés le 29 mai en France et le 1er juin aux Pays-Bas pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Laudatio de Carlo Azeglio Ciampi à l'occasion de la remise du prix Charlemagne à l'euro (Aix-la-Chapelle, 9 mai 2002)
TexteLe 9 mai 2002, lors de la remise à Aix-la-Chapelle du prix Charlemagne à l'euro, Carlo Azeglio Ciampi, président de la République italienne, prononce une laudatio dans laquelle il retrace la genèse de la mise en place de la monnaie unique européenne.
Caricature de Mena sur l'introduction de l'euro et sur l'inflation
Image"Minimum 1 euro merci". Le caricaturiste espagnol Mena ironise sur l'augmentation du coût de la vie et sur les difficultés financières des citoyens de l'Union européenne depuis l'introduction de la monnaie unique.