Dans cette note datée du 15 octobre 1957, le comité d'action pour les États-Unis d'Europe insiste sur la nécessité de rassembler l'ensemble des institutions communautaires dans un même lieu afin de garantir leur bon fonctionnement.
Le 21 novembre 1957, l'hebdomadaire allemand Die Zeit commente les discussions en cours pour la nomination des membres allemands au sein des futures Commissions de la Communauté économique européenne (CEE) et de l'Euratom.
Le 25 novembre 1957, le Comité d'action pour les États-Unis d'Europe (CAEUE) adopte une résolution dans laquelle il plaide en faveur d'un siège unique pour les institutions des Communautés européennes réunies en un "district européen".
Le 24 décembre 1957, évoquant les négociations en cours sur le futur siège des institutions de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), le caricaturiste français Lap illustre son projet de capitale européenne.
Au lendemain de l'entrée en vigueur, le 1er janvier 1958, des Traités de Rome, le quotidien Luxemburger Wort décrit la bataille engagée pour la désignation du futur siège des institutions de la Communauté économique européenne (CEE) et de l'Euratom.
Le 6 janvier 1958, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung compare les avantages et des inconvénients respectifs des villes de Strasbourg, de Bruxelles et de Paris comme siège éventuel de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 7 janvier 1958, les ministres des Affaires étrangères des Six réunis à Paris désignent les principales personnalités chargées de la direction des Institutions communautaires.
Le 10 janvier 1958, Jean Monnet, président du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe adresse à Cornelius Wilhelmus van Wingerden, président de la Fédération des syndicats néerlandais, une lettre dans laquelle il commente la désignation des principales personnalités chargées de la direction des Institutions communautaires et le choix du siège.
"Qu'est-ce qui se passe encore ?" Le 18 janvier 1958, détournant le mythe de l'enlèvement d'Europe, le caricaturiste allemand Kolb ironise sur les difficultés pour les Six de choisir le futur siège des institutions de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
"Personne ne sait donc où il faut aller?" En février 1964, s'inspirant du mythe de l'enlèvement d'Europe, le caricaturiste Hans Geisen ironise sur les difficultés pour l'Europe des Six de se mettre d'accord quant au choix du siège définitif des institutions européennes.
Réunis le 8 avril 1965 à Bruxelles, les représentants des gouvernements des Six décident d'installer provisoirement les institutions et autres organes des Communautés européennes à Strasbourg, Bruxelles et Luxembourg.
Le 28 octobre 1957, le Conseil communal de Bruxelles se prononce en faveur de la candidature de la ville de Bruxelles comme siège des nouvelles institutions européennes.
Le 9 novembre 1957, Lucien Cooremans, bourgmestre de la ville de Bruxelles, adresse au baron Jean-Charles Snoy et d'Oppuers, président du Comité intérimaire pour le Marché commun et l'Euratom, une lettre dans laquelle il plaide en faveur de Bruxelles comme siège des institutions communautaires.
Le 27 novembre 1957, le quotidien socialiste luxembourgeois Tageblatt dresse un état des lieux des débats sur la question du siège des institutions européennes et souligne les nombreux avantages qu'offre la ville de Luxembourg par rapport à Strasbourg ou Bruxelles.
Le 14 décembre 1957, L'écho de l'industrie, organe de la Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil), se penche sur la question du siège des institutions de la Communauté économique européenne (CEE) et de l'Euratom en mettant en lumière les avantages qu'offre la ville de Luxembourg.
Le 27 novembre 1957, le quotidien Luxemburger Wort publie un article de Nicolas Margue, ancien ministre et représentant luxembourgeois aux assemblées strasbourgeoises, qui réfléchit sur la désignation du futur siège des institutions de la Communauté économique européenne (CEE) et de l'Euratom.
Le palais de la Cour de justice, achevé en 1972, a été le premier bâtiment d'une institution communautaire à être construit sur le plateau du Kirchberg à Luxembourg.
Le 7 mars 1958, le Conseil communal de la Ville de Luxembourg adopte à l'unanimité une résolution concernant sa candidature officielle pour le siège des Institutions européennes.
Document proposé par le Conseil communal de la Ville de Luxembourg à la Commission européenne des experts en matière d'urbanisme à l'occasion de leur visite à Luxembourg les 19 et 20 mars 1958.
Le 25 juillet 1957, Charles-Émile Altorffer, maire de Strasbourg, écrit au secrétaire général du Conseil de l'Europe, pour défendre la candidature de la ville comme siège des institutions européennes créées par les Six dans le cadre des traités de Rome.
Le 19 octobre 1957, dans le cadre de la question du siège des nouvelles institutions européennes, les élus de la ville de Strasbourg adoptent une résolution qui proclame la vocation européenne de Strasbourg.
Vue du bâtiment servant de siège au Conseil de l'Europe à Strasbourg et également destiné, jusqu'en 2000, à la tenue des sessions ordinaires du Parlement européen.