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Goulet_Charbonneau

L'Europe a survécu à de nombreux évènements au cours des derniers siècles. Que se soit la colonisation, les guerres, les révoltes, les maladies ou autres, l'Europe est ce qu'elle est aujourd'hui grâce aux positifs ou aux négatifs que ces derniers lui ont apportés. Au cours du 20e siècle, une accumulation a donné naissance aux deux plus grandes guerres. C'est à la suite de ces deux guerres que la Guerre froide est survenue. C'est guerre idéologique entre le communisme représenté par l'URSS et le capitaliste représenté par les États-Unis a eu un effet mondial. Les spécialistes ne s'entendent pas sur les dates précises de cette guerre mais on peut voir son début vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale et sa fin vers 1991 (Roy, 2003, p.209). C'est donc sur une très longue période de temps qu'elle va affecter la communauté internationale. Même si l'Europe ne fait pas partie d'une des deux puissances qui s'affrontent dans cette guerre idéologique, elle est tout de même très impliquée. C'est dans en Europe Centrale et Orientale que l'Union Soviétique étant son empire. La réorganisation de l'Europe à la fin de la Guerre froide est donc une période très importante puisqu'elle a contribuée à l'Europe d'aujourd'hui. Il est important de bien décrire la suite des évènements qui ont eu lieu au cours du 20e siècle pour ensuite comprendre la façon dont les hauts dirigeants européens ont procédé pour remettre l'Europe sur pied. Puis, c'est avec l'aide de nombreux organismes et d'une très grande volonté de paix qu'ils y sont parvenus. La réorganisation de l'Europe suite à la Guerre froide découle en premier lieu de la Première Guerre mondiale et de son Traité de Versailles. Ce traité avait comme mission de rétablir la paix entre l'Allemagne et les pays Alliés de la Première Guerre. Les puissances européennes avaient tenté d'écraser l'Allemagne après ces derniers événements. Dans les conclusions de la guerre, l'Allemagne était tenue comme seule responsable de la Guerre. Elle ne pouvait avoir une armée de plus de 100 000 hommes et de plus de 4 000 officiers, elle ne pouvait posséder d'aviation, de chars d'assaut et aucune artillerie lourde. De plus, sa marine était placée sous surveillance importante venait des pays Alliés. Et pour conclure, elle avait une dette phénoménale qui servait de réparations suite à la guerre. (Roy. 2003, p.55-56) L'Allemagne était comme un vase clôt et la pression dû un jour en sortir. Elle présentait une colère tellement importance qu'elle était tangible jusque dans les années 1930, cependant aussi dû à la crise économique qui toucha le monde entier en 1929. Lorsque Hitler entra au pouvoir en 1933, il avait comme but ultime de redresser l'Allemagne des injustices ressorties du Traité de Versailles de 1919. Cette crise économique d'envergure mondiale annonçait certains changements dans le futur. Puisque l'effondrement économique toucha les États-unis en premier, ces derniers ont de la difficulté à soutenir l'économie allemande. Il est donc évidant que allemands ne pouvaient pas rembourser leur dette de guerre pour aider à la réparation des pays touchés par la Grande Guerre. Dans cette période de crise, il devenait bien difficile d'alimenter le «flux circulaire de papier». Étant donné que les allemands étaient dans l'impossibilité de rembourser la France, la France et le Royaume-Uni ne pouvaient évidemment pas rembourser les États-unis. (Roy, 2003, 113) C'est ainsi qu'à la Conférence de Lausanne, l'Allemagne se voit libérer de ses réparations de guerre. Cependant, avant cet avantage, elle doit verser un dernier versement qui était de trois milliards de Mark Or. Toutefois, bien qu'avantageux pour la nation allemande, la dite droite nationaliste trouva le moyen de critiquer cette décision. Ils revendiquaient le Gleichberechtigung concernant l'annulation des réparations. Selon l'égalité des droits, cette dernière n'aura pas été totalement respectée. Ils avoueront aussi qu'ils n'auront pas su tirer tous les avantages de cette conférence. De plus, dans le Gleichberechtigung, il était aussi question du désarmement allemand. (Roy, 2003, p.113) C'est à la conférence de Genève qui eut lieu de février à décembre 1932 que cet élément fut traité en profondeur. C'est toujours suite au fameux traité de Versailles que les demandes allemandes se font importantes. Cette dernière se voyait dans l'obligation de démilitariser son territoire, à un point tel qu'elle ne pouvait plus assurer avec certitude la sécurité nationale de sa population. Dès l'ouverture de cette session, les allemands demandaient de commencer la voix vers un désarmement généralisé. Ils montrent la voix vers une communauté internationale totalement sans armes offensives. Cette proposition avancée par les représentants allemands était ferme. Ils offraient ainsi deux dénouements possible; soit les Alliés migraient dans cette direction, soit l'Allemagne avait le droit de se réarmer. Suite à cette mise en demeure, les puissances européennes n'étaient pas très chaudes à l'idée. Déjà, avant de commencer toutes négociations, l'Allemagne semblait être en position très favorable. Puisque la France tend vers une isolation suite aux ressent événements, les probabilités sont étrangement bonnes pour que le Gleichberechtigung soit accepté. La France est fermement d'avis que la sécurité mondiale doit se faire avec une menace étrangère, c'est pourquoi elle veut s'éloigner des ses opposants. Contrairement à la France, les États-unis et le Royaume-Uni sont en faveur de ce plan et vise une sécurité internationale avec la démilitarisation globale. (Roy, 2003, p.113-114) Après de nombreuses négociations, tous arrivent à une idée générale et s'accordent pour dire : «l'égalité des droits dans un régime qui comporterait […] la sécurité» (Édouard Herriot. P.114) C'est alors qu'Hitler, qui avait pris le pouvoir en 1933, transgresse l'égalité des droits en se réarment. En 1933, ce dernier quitte définitivement la Société des Nations (SDN) et par le fait même coup la deuxième conférence de Genève. De 1930 à 1932, les représentants extérieurs de l'Allemagne ne faisaient que préparer le chemin au dirigeant allemand. Avec l'annulation des réparations et l'égalité des droits accordés, Hitler disposait de l'espace nécessaire pour lancer se campagne extérieure. Dès lors, l'Allemagne commence son offensive, elle va premièrement remilitariser la Rhénanie, territoire dont elle avait perdu l'organisation suite à la Première Guerre mondiale. Cependant, pourquoi Hitler tente-il cette avancée, alors qu'il sait très bien que la France avait privilégié la sacro-sainte sécurité? Il voit que l'Angleterre est bien trop préoccupée par ses problèmes de politique intérieure pour porter une attention particulière à son extérieur. De plus, il sait aussi que la France est en négociation avec l'URSS justement pour la défense contre l'Allemagne. La France entre aussi dans une période pré élections et elle possède à ce moment une population dite plutôt pacifiste. Dans cette même période, les États-unis tendent vers un isolationnisme suite à la crise économique qu'ils ont connue. Dans cet isolationnisme, il n'était maintenant plus question pour les États-unis de s'occuper des affaires internationales. Ils adoptent alors, des lois de neutralité, qui stipulent, selon l'Acte Johnson : «Qu'il est interdit aux états américains d'accorder des emprunts à des pays qui n'ont pas remboursé leurs dettes de guerre». De août 1935 à février 1936, il y eu un embargo sur les armes et les munitions à destination des pays belligérants. De février1936 à mai 1937, ils maintiennent l'embargo sur les armes et les munitions, mais ils ajoutent les prêts et les crédits à des pays en guerre. Et de mai 1937 à la fin de la guerre, ils maintiennent toujours l'embargo sur les armes et les munitions, en plus des prêts et les crédits, mais ils implantent la politique de Cash and Carry. Cette politique s'applique aux pays en guerre. Suite à cette dernière, ils pourront acheter des produits autres que des armes et des munitions à condition qu'ils les paient comptant et qu'ils en assurent le transport. De cette manière, les États-unis retrouvent un peu de liquidité pour contrer les effets négatifs de la crise de 1929 et ils se protègent contre d'éventuelles attaques sur les navires marchands. (Roy, 2003, p.110-111) C'est le 7 mars 1936, qu'Hitler envoie plus de 30 000 hommes sur le territoire de la Rhénanie. Il pourra ainsi évaluer l'attention qu'il suscite auprès de ses voisins. Puisqu'il n'y a aucune réaction de la part des pays Alliés, Hitler poursuit sont ascension. Il conclut qu'il pourra éventuellement faite la guerre, il n'a qu'à bien se préparer. Dans ces mêmes années, le Pacte antikominterm fût signé. Il était majoritairement anti-Moscou et anti-communiste. Pendant ce temps, Hitler préparait ses relations avec ses futurs «amis». Il entretenait d'assez bonnes relations avec l'Italie et l'URSS. Dans les années 1934, Hitler tentait de former l'Anshluss et ainsi former son grand empire germanique, mais la tentative a échoue en partie à cause de l'Italie. En 1938, Hitler maintenait l'idée de former son empire. Ce sont les 12 et 13 mars de cette même année que les troupes allemandes eurent pénétrées les frontières autrichiennes et c'est le 10 avril que ce concluait ces actions. Le référendum fut accepté à 99,7 % en Autriche. À la suite de cette prise de territoire, le premier pas vers la Seconde Guerre mondiale venait d'être fait. (Roy, 2003, p. 134-136) De plus, Hitler signe de pacte de non-agression germano-soviétique le 23 août 1939. Ce dernier avait comme stratégie de ne pas répéter les erreurs commises de la Première Guerre mondiale. Avec la signature de ce pacte, il se protégeait contre toute mise en sandwich. Il pouvait ainsi manœuvrer comme bon lui semblait et surtout sans crainte. De cette manière, il pouvait ainsi concentrer toutes ces énergies vers les éventuels fronts de l'Ouest. Staline quant à lui avait une idée derrière la tête. Il voulait avoir sa partie de la Pologne lorsque envahit. De cette manière, le deuxième pas vers la Seconde Guerre mondiale venait d'être fait. Durant ces années de guerre, les puissances s'affrontent et c'est de 1944 que les tentions entre les États-unis et l'URSS étaient de plus en plus palpables. (Roy, 2003, p.137) Suite à la deuxième guerre mondiale, une longue période de tensions et de confrontations idéologiques ainsi que politiques s'installe entre les États-unis et l'URSS. Ces résistances perdurent de 1947 à 1991. C'est le 4 avril 1949 que le traité de l'Atlantique Nord fut signé à Washington. Cet événement confirma la participation des États-Unis à la défense internationale, ce qui rassura profondément l'Europe. (Roy, 2003, p. 184-185) Dans cette période, les États-Unis détenaient le monopole sur les armements nucléaires, suite aux bombardements de Nagasaki et d'Hiroshima en août 1945, au Japon. Ils disposaient aussi d'un grand avantage sur les plans économique et militaire. La principale raison pour laquelle les deux supers puissances ne peuvent s'entendre, c'est en majorité à cause que l'URSS, durant la guerre, voulait garantir sa sécurité en s'alliant avec des pays voisins. Par le fait même, elle à libéré l'idéologie nazie, ce qui était contraire aux engagements qu'elle avait prise à la conférence de Yalta. Ce conflit se déroulait entre le bloc de l'Est (l'URSS) et le bloc de l'Ouest (des démocraties populaires). (Roy, 2003, p.164, 219) L'un des événements marquants de cette guerre, c'est la guerre de Corée (1950-1953). Le déclanchement de la guerre de Corée était la victoire de Mao Zedong, le 1er octobre 1949. Suite à cette annonce, les États-unis poursuivirent dans leur doctrine d'endiguement, qui avait pour but de limiter, voir même exclure la communiste, au bénéfice de la Corée du Sud. L'aventure se conclue suite à la mort de Staline et deux ans de négociations massives. La paix fut signée le 27 juillet 1953. (Roy, 2003, p.188-190) Suite à la mort du géant soviétique, il fut remplacé par Nikita Khrouchtchev, ou encore M. K. Ils entrèrent dans une nouvelle ère, jusqu'à maintenant jamais vue entre les États-Unis et les Soviétiques, une ère de coexistence pacifique qui s'étendra de 1953 jusqu'à la Crise des Missiles de Cuba de 1962. Le 7 avril 1954, le président Eisenhower lance la théorie des dominos. Cette théorie explique l'invasion américaine partout dans le monde, où la menace du communiste est présente. Par le même coup, il oublie l'idéologie isolationniste. En 1961, c'est la deuxième crise du mur de Berlin en Allemagne. Entre 1949 et 1961, plus de 3,6 millions d'Allemands de l'Est ont migré vers l'Ouest. Cette migration entraîna d'importantes conséquences économiques en Allemagne. Puisque la majorité des immigrants étaient des spécialistes, comme des médecins, ou encore des ouvriers, se fut un désastre économique dans la partie Est de la république démocratique. Pour contrer ces migrations illégales, les autorités firent construire un mur divisant l'Allemagne en deux parties bien distincte. Ce mur fut érigé le 13 août 1961. (Roy, 2003, p. 195) La fin de la période pacifique fut en 1962 avec la crise des missiles cubains. Cette crise mis en évidence de la probabilité d'une éventuelle guerre nucléaire. C'est en octobre 1960 que les États-Unis firent l'embargo économique sur l'île de Cuba, puisque Castro engageait des relations plutôt amicale avec le dirigent soviétique. Kennedy, président américain de l'époque trouvait que les soviétiques étaient trop près, dans leur cour arrière et il n'appréciait guère. De cette manière, il rompit les relations diplomatiques avec La Havane. Le 17 avril 1961, Kennedy orchestra un débarquement à la Baie des Cochons, mais ce fut un échec lamentable. Suite à ce désastre, les États-Unis en sont tout de même sorti gagnants sur le plan politique. (Roy, 2003, 196-197, 234) Cependant, ils devront tolérer un ennemi communiste à l'intérieur de son périmètre de défense. Des négociations furent enclenchées sur la imitation des armements et l'installation d'un téléphone rouge reliant Moscou et Washington en ligne directe fut faite. De 1963 à 1974, le monde vécu dans un univers de détente et d'accords militaires. Au lendemain de la crise des missiles cubains, les deux puissances écoutaient l'équilibre de la destruction mutuelle assurée avec les armements nucléaires. En août 1963, le traité de Moscou fut signé interdisant les essais nucléaires atmosphériques et sous-marins. En 1968, les États-Unis, l'URSS et le Royaume-Uni s'engagèrent à ne pas transférer d'armes, ou technologies nucléaire dans les états qui ne sont pas dotés du nucléaire. Le tout se fit par le traité de non-prolifération nucléaire, présenté à la Commission de désarmement à Genève. C'est en 1959 que la guerre Indochine éclata. Elle est aussi connue sous la guerre du Viêt Nam. Elle opposait le Nord du Viêt Nam (soutenu par le bloc de l'Est et la Chine) au Sud du Viêt Nam (soutenu par les États-Unis, à partir de 1964). (Roy, 2003, p. 202) Cette guerre se conclue en 1973 par plus de 57 000 morts américains, et plus de 2 millions de morts Vietnamiens. La guerre Indochinoise est considérée comme une guerre froide, civile, révolutionnaire et de décolonisation. C'est au milieu des années 80 que la situation commence à se détériorer et que la fin de la Guerre froide s'annonce. Avec l'arrivé de Mikhaïl Gorbatchev au pourvoir de l'union soviétique en 1985, l'URSS commence à prendre en considération les difficultés internes et même externes qu'elle éprouve (Ena, Plaidoyer pour une maison commune). Les frontières que Staline a imposées en Europe en 1945 commencent à devenir un problème. Le nationalisme des peuples qui sont sous l'emprise de l'Union Soviétique est de plus en plus fort (Ena, Plaidoyer pour une maison commune). Les soviétiques continuent tout de même à vouloir être au niveau des américains mais cela ne fait que conduire leur économie au plus bas. De l'autre côté, les américains étant opportunisme profitent de ce temps de faiblesse pour continuer sur le chemin qui les mènera à de bonnes ententes avec l'Union Soviétique. C'est en 1990 qu'on voit un vrai changement au sein de la communauté internationale. C'est une année qui amène beaucoup de changement avec quelques traités bien important. L'Europe a besoin d'être rassuré politiquement et a besoin d'un nouvel ordre de paix. L'Allemagne est probablement le pays d'Europe qui a subit le plus de changement au cours du 20e siècle. Le mûr de Berlin qui séparait l'Allemagne en deux depuis 1961 était un des symboles de la Guerre froide. D'un côté, il y avait la République Démocratique Allemande qui, aussi appelé Berlin-Est, était contrôlé par l'U.R.S.S. De l'autre côté, c'était la République fédérale d'Allemagne qui était représentée par les Britanniques, les Américains et les Français. C'était Berlin ou l'Allemagne de l'ouest. Lorsque le mûr fut détruit, ce fut un signe d'espoir pour tous. La réunification allemande a lieu le 3 octobre 1990 à l'aide du traité de Moscou (Ghebali 1991, p.60). Cette unification contribue à la stabilité, à la coopération et à l'unité de l'Europe. «Le problème allemand est, par excellence, le problème européen » comme le disait si bien De Gaulle (Colard, 1993, p.227). Enfin, l'Allemagne devient de plus en plus européenne et non au contraire l'Europe qui devient de plus en plus Allemande. Plusieurs questions se posent puisque nul ne sait ce que deviendra l'Allemagne autant sur le plan politique que militaire. Par conséquent, le pacte de Varsovie, l'OTAN, le Comecon, la Communauté européenne des Douze, le statut des États-Unis et autres était remis en question. Le pacte de Varsovie, qui était une alliance militaire entre les États communistes prend donc fin puisqu'il n'a plus raison d'être vu la fin de la Guerre froide. Sur le plan militaire, beaucoup de modifications ont été faites. Premièrement, l'Allemagne devait restreindre ses forces armées à 370 000 hommes (Ghebali, 1991, p.61). Elle devait aussi réduire sa fabrication et contrôle d'armes ABC (atomique, biologique, chimique). Les troupes soviétiques se retirent donc des pays qu'elles occupent. Elles avaient jusqu'en 1994 pour se retirer de la République démocratique Allemande et jusqu'en 1991 pour se retirer des États comme la Hongrie et la Tchécoslovaquie (Ghebali, 1991, p.61). Ces lapses de temps étaient donnés par le traité de Moscou. Une dénucléarisation de l'ancienne RDA avait aussi été faite. Les transformations militaires n'étaient pas seulement pour ces deux États. À la suite de la Déclaration de Londres sur une Alliance de l'Atlantique Nord rénovée qui a eu lieu le 6 juillet 1990, l'Alliance se devait de réduire ses forces nucléaires (Ghebali, 1991, p.63). D'un côté économique, l'Europe avait besoin de beaucoup de fond pour reconstruire. Lorsque le communisme s'effondre en 1991, les pays qui n'en faisaient pas partie devaient trouver des fonds pour reconstruire et réorganiser les pays de l'Est. En 1992, le F.M.I (Fond monétaire International) ainsi que la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) estiment 44 milliards de dollars pour l'année courante puis 100 milliards pour les quatre années qui suivirent. Au total, le besoin à long terme serait de 2000 milliards au bout de 15 à 20 ans. Les investissements privés étrangers compteront beaucoup dans les années qui vont suivre. (Colard, 1993, p.232-233) Le changement des systèmes politiques en Europe de l'est ne se faisait pas facilement. Ce n'était pas évident de changer la mentalité des peuples vivant dans le communisme depuis maintenant des dizaines d'années. La transition vers la démocratie et vers l'économie de marché devait se faire en douceur pour ne pas alimenter les tensions nationalistes des peuples qui menaçaient de se révolter à tout moment. L'occident met en place plusieurs moyens pour les aider. Les Douze décident de créé la Banque européenne pour la reconstruction et le développement question d'apporter un support économique plus grand. Des plans de toutes sortes sont établis pour que la transition se fasse en douceur. La communauté économique européenne travail fort pour éviter que de petits états tels la Hongrie et la Pologne soient mis à l'écart de l'Union Européenne. (Colard, 1993, 235-236) La CSCE qui est la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe existait depuis 1975 et comprenait 35 pays. C'est avec plaisir qu'elle accueil les États sortant du régime communisme. De plus, la CSCE décide d'adopter un statut permanent. Elle devient donc l'OSDE qui est l'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Elle vise l'identité européenne de sécurité. Elle crée en 1994 un conseil des ministres des affaires étrangères, un secrétariat à Viennes, une assemblée parlementaire ainsi qu'un centre de prévention des conflits. (Ena, De la CSCE à l'OSCE) L'Europe est maintenant dans une nouvelle ère et de l'Atlantique à l'Oural, des changements majeurs ont eu lieu pour aider l'Europe centrale et orientale à s'en sortir (Ena, L'Europe nouvelle face aux défis). La Guerre froide ne fut qu'une accumulation de tension entre les États-Unis et les Soviétiques. Les soviétiques ne voulant que faire grandir une certaine idéologie qu'était le communiste et les américains en étaient tout simplement contre. Suite à ce conflit opposant les deux extrémités de monde, la civilisation s'est rabattue dans une idéologie de paix et de défense commune, dans un système de démocraties. De nombreuses associations de paix ont vue le jour après cette période de haute tension et de non communication. Ceci est l'exemple le plus présent que la communication et la passivité sont les clés d'un monde de paix et d'ouverture, autant sur les plans économique qu'idéologique.