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"Marathon". En août 1948, le caricaturiste anglais Ernest Howard Shepard souligne le rôle de Paul Hoffman, administrateur de l' "Economic Cooperation Administration" (ECA) chargée de la répartition des fonds fournis par le plan Marshall, dans la reconstruction économique de l'Europe occidentale.
Le 21 avril 1948, le quotidien libéral belge La Dernière Heure publie les chiffres provisoires concernant les attributions financières faites par les États-Unis aux pays européens dans le cadre du plan Marshall d'aide à l'Europe.
Le 9 avril 1948, le président américain Harry Truman (à dr.) nomme Paul Hoffman (à g.) au poste d'administrateur de l' "Economic Cooperation Administration" (ECA) chargée de la répartition des fonds fournis par le Plan Marshall.
Le 5 juin 1947, le secrétaire d'État américain George C. Marshall propose une assistance économique et financière à tous les pays d'Europe. Ils seront seize à accepter le European Recovery Program (ERP) ou plan Marshall.
"Le loup et les petites chèvres. Hier un conte et aujourd'hui ?" En mars 1948, évoquant le plan Marshall, le caricaturiste allemand Lang illustre la solidarité qui lie les pays d'Europe occidentale qui s'unissent pour protéger l'Allemagne convalescente de la menace soviétique.
"Le 9 décembre 1947, la crise commence à s'installer autour de la table de négociations des Quatre Grands...L'Europe: Espérons que personne ne lâche!" Le 13 décembre 1947, face aux dissensions entre les alliés occidentaux et Moscou, le caricaturiste Ernst Maria Lang illustre les craintes de l'Europe quant à la réelle application du Plan Marshall.
Le 22 septembre 1947, au dernier jour de la Conférence économique européenne à Paris, Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères, se félicite du contenu du rapport final présenté par le Français Hervé Alphand et dit son espoir de voir l'Europe dévastée renaître de ses cendres.
Le 22 septembre 1947 à Paris, au dernier jour de la Conférence économique européenne sur l'aide Marshall, Pierre-Henri Teitgen, vice-président du Conseil français, détaille les efforts poursuivis par la France pour relancer son économie et prendre sa part au relèvement de l'Europe.
Le 20 septembre 1947, Hervé Alphand, directeur général des Affaires économiques, financières et techniques au Ministère français des Affaires étrangères, expose à Paris les grandes lignes du rapport rédigé par le Comité de coopération économique européenne (CCEE) à destination des autorités américaines pour la reconstruction des économies européennes.
Dès 1950, la République fédérale d'Allemagne (RFA) bénéficie des crédits accordés par les États-Unis dans le cadre du plan Marshall d'aide économique et financière à l'Europe afin, notamment, de financer la construction de 1309 maisons d'accueil pour les réfugiés allemands fuyant la zone d'occupation soviétique.
En 1948, la ville de Berlin-Ouest, durement touchée par les bombardements alliés à la fin de la Seconde Guerre mondiale, bénéficie de l'aide financière accordée à la République fédérale allemande dans le cadre du Plan Marshall.
«Centre de convalescence Europe – Il guérit trop vite...» Le 9 novembre 1948, dans le cadre des aides fournies par les États-Unis (docteur Oncle Sam) pour la reconstruction économique européenne (plan Marshall), le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang illustre les craintes de la France (la jeune Marianne) et du Royaume-Uni (John Bull) face à un relèvement économique trop rapide de l'Allemagne (Michel). À droite, les Pays-Bas (une petite Meisje) observe la scène.
Le 26 juillet 1945, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'URSS et le gouvernement provisoire français signent à Londres un accord qui apporte une série de modifications au protocole du 12 septembre 1944 sur l'Allemagne occupée et sur l'administration de la zone de Berlin.
Le 14 novembre 1944, le gouvernement des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union soviétique signent à Londres un accord sur l'organisation du contrôle des zones d'occupation de l'Allemagne vaincue.
Le 14 novembre 1944, le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Union soviétique signent à Londres un accord qui modifie le protocole du 12 septembre 1944 sur les zones d'occupation et d'administration alliées en Allemagne.
Le 12 septembre 1944, les autorités des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union soviétique signent à Londres un protocole relatif aux zones d'occupation en Allemagne et à l'administration de la région de Berlin.
Le 4 mai 1949, à l'issue de longues négociations, les représentants des gouvernements des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de l'Union soviétique adoptent un communiqué annonçant la levée du blocus de Berlin pour le 12 mai 1949.
En mai 1949, les habitants de Berlin-Ouest et les forces occidentales se réjouissent de la normalisation de la situation et du succès du pont aérien qui a forcé l'Union soviétique à lever, le 12 mai 1949, le blocus des voies d'accès vers les secteurs occidentaux de la ville.
Dans ses Mémoires, l'ancien président américain Harry S.Truman se souvient des conséquences du blocus soviétique des secteurs occidentaux de Berlin en juin 1948 et décrit le pont aérien mis en place par les Alliés occidentaux pour ravitailler Berlin-Ouest.
Le blocus imposé, du 24 juin 1948 au 12 mai 1949, par l'Union soviétique autour des secteurs occidentaux de Berlin oblige les Alliés occidentaux à organiser un pont aérien et des couloirs de vol précis pour les avions qui approvisionnent la ville isolée.
Le 20 mars 1948, le maréchal soviétique Vassili Sokolovski annonce à Londres la rupture de l'Union soviétique avec les Alliés occidentaux sur la question allemande et confirme son refus de siéger à l'avenir aux réunions du Conseil de contrôle interallié.
En juin 1948, dans un message adressé à la population berlinoise, l'Administration militaire soviétique en Allemagne dénonce la réforme monétaire entreprise par les Alliés occidentaux dans leur zone d'occupation respective.
En juin 1948, le maréchal Vassili Sokolovski, commandant en chef de la zone d'occupation soviétique en Allemagne, condamne la réforme monétaire introduite par les Alliés occidentaux dans leur zone d'occupation et promulgue une série de mesures restrictives à l'encontre du nouveau Deutschmark.
En juin 1948, les autorités soviétiques promulguent une série de mesures visant à bloquer le ravitaillement des zones occidentales de Berlin en réaction à la réforme monétaire introduite en Allemagne par les Alliés occidentaux.
Le 24 juin 1948, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni annoncent l'extension de la réforme monétaire et l'introduction du mark allemand dans les secteurs occidentaux de la ville de Berlin.
Le 20 juin 1948, une première loi sur la réforme monétaire dans les zones d'occupation américaine, britannique et française détaille les conditions de la mise en place de la nouvelle monnaie allemande, le Deutsche Mark.
Le 19 juin 1948, le périodique allemand Kölnische Rundschau titre sur la naissance du Deutsche mark et commente la réforme monétaire introduite en Allemagne occidentale.
Le 18 juin 1948, les autorités occidentales décident, dans leurs trois zones d'occupation respectives, d'appliquer une réforme monétaire qui introduit le Deutsche Mark et dont le but est de relancer l'économie d'après-guerre.