Le 21 décembre 1968, la Commission européenne soumet au Conseil un mémorandum sur la réforme de l'agriculture. C'est le plan Agriculture 1980 ou Plan Mansholt, du nom du commissaire européen à l'Agriculture.
En 1968, Sicco Mansholt, membre de la Commission européenne en charge de l'Agriculture, tient une conférence de presse au cours de laquelle il rend compte des propositions de la Commission au sujet de la réforme de la politique agricole commune (PAC) et de la fixation des prix agricoles.
Dans cette interview, Hans-August Lücker, ancien rapporteur général pour les questions agricoles au Parlement européen, évoque les enjeux du plan de modernisation de l'agriculture européenne et explique le mécanisme de fixation des prix agricoles dans la Communauté économique européenne (CEE).
Le 20 février 1969, Sicco Mansholt, commissaire européen à l'Agriculture, accorde au quotidien italien Corriere della Sera un entretien au sujet de son plan de réforme de la Politique agricole commune (PAC).
Le 15 février 1971, Sicco Mansholt (à g.), vice-président de la Commission européenne en charge de l'Agriculture, Michel Cointat (au centre), ministre français de l'Agriculture, et Franco Maria Malfatti (à dr.), président de la Commission européenne, discutent à Bruxelles en marge du Conseil des ministres de l'Agriculture des Six.
Le 29 avril 1971, Sicco Mansholt, commissaire européen en charge de l'Agriculture, fustige l'attitude des responsables de la Confédération européenne de l'agriculture (CEA) dans le déroulement de la crise que traversent les agriculteurs européens.
Le 31 mars 1971, suite à la manifestation du 23 mars des agriculteurs européens à Bruxelles, Sicco Mansholt, commissaire européen à l'Agriculture, adresse au président du Boerenbond (Fédération belge des agriculteurs) une lettre l'invitant à une discussion publique sur les enjeux d'une réforme de la politique agricole commune (PAC).
En février 1972, Sicco Mansholt, commissaire européen chargé de l'Agriculture, adresse au président Malfatti et aux autres membres de la Commission des Communautés européennes une lettre les incitant à aborder dans un 'testament' les grands problèmes d'actualité.
Le 6 mars 1972, Alfredo Diana, président de la Confédération générale de l'agriculture italienne (Confagricoltura), répond aux questions du quotidien italien Corriere della Sera au sujet de la réforme de la Politique agricole commune (PAC).
Malgré l'impopularité de certaines mesures du Plan Mansholt, le Conseil des ministres s'y rallie et adopte, le 17 avril 1972, une directive sur la modernisation des exploitations agricoles.
Malgré l'impopularité de certaines mesures du Plan Mansholt, le Conseil des ministres s'y rallie et adopte, le 17 avril 1972, une directive sur l'encouragement à la cessation de l'activité agricole et à l'affectation de la superficie agricole utilisée à des fins d'amélioration des structures.
Malgré l'impopularité de certaines mesures du Plan Mansholt, le Conseil des ministres s'y rallie et adopte, le 17 avril 1972, une directive sur la qualification professionnelle des personnes travaillant dans l'agriculture.
Le 17 avril 1972, Sicco Mansholt, nommé un mois plus tôt président de la Commission européenne, défend devant le Conseil trois directives socio-structurelles allant dans le sens d'une modernisation des exploitations agricoles européennes.
En 1974, Sicco Mansholt, ancien commissaire européen à l'Agriculture, évoque dans un livre d'entretiens les enjeux et les difficultés de son plan de réforme de la politique agricole commune (PAC).
Le 25 septembre 1974, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung plaide pour une réforme du marché agricole européen et pour une meilleure coopération politique entre les Neuf.
"En plein travail. Et maintenant c'est de nouveau à notre collègue français de nous faire écouter son disque". Le 4 octobre 1975, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung dénonce l'attitude des ministres européens de l'Agriculture qui, malgré les déclarations d'intention, tardent à entamer les réformes sur la Politique agricole commune (PAC).
Le 8 avril 1972, commentant le référendum français du 23 avril sur la ratification du traité d'adhésion du Royaume-Uni, de l'Irlande, du Danemark et de la Norvège aux Communautés européennes, la rédaction parisienne de RTL s'interroge sur les enjeux des projets de Sicco Mansholt, président de la Commission européenne, pour réformer en profondeur la politique agricole commune (PAC).
Dans cette interview, Hans-August Lücker, ancien rapporteur général pour les questions agricoles au Parlement européen, évoque la personnalité et la méthode de travail de Sicco Mansholt, membre de la Commission européenne en charge de l'Agriculture et auteur en 1970 d'un ambitieux plan de réforme de la politique agricole commune (PAC).
Dans cette interview, Paul Collowald, ancien porte-parole adjoint de la Commission européenne, décrit l'action de Sicco Mansholt, ancien vice-président de la Commission en charge de l'Agriculture puis président de l'exécutif, au sein de la Commission européenne.
Dans cette interview, Georges Rencki, chef de division de la politique de modernisation des structures agricoles à la Direction Générale de l'Agriculture (1968-1977) détaille les mesures proposées dans le plan Mansholt pour arriver à la modernisation des exploitations agricoles. Il explique les conséquences de l'adoption du plan par le Conseil et souligne le travail d'information de Mansholt auprès des agriculteurs.
Dans cette interview, Helmut von Verschuer, ancien membre du cabinet et collaborateur proche de Mansholt, se souvient de la personnalité et des méthodes de travail de Sicco Mansholt.
En février 1969, le mensuel Communauté européenne passe en revue l'ensemble des critiques du monde agricole à l'encontre du Plan Mansholt de réforme de la politique agricole commune (PAC).
Le 22 décembre 1969, lors d'une réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères, des Finances et de l'Agriculture des Six, le quotidien français Le Monde titre sur les difficiles débats concernant la mise en place d'un système de financement du budget communautaire faisant appel à des ressources propres.
Le 15 février 1971, des agriculteurs mécontents font irruption dans la salle de réunion du Conseil des ministres européens de l'Agriculture pour manifester leur opposition aux projets de réforme de la politique agricole commune (PAC).
Le 15 février 1971, accompagnés de quelques vaches, des agriculteurs européens opposés au Plan Mansholt interrompent le déroulement du Conseil "Affaires agricoles" qui se tient à Bruxelles.
"Pommes, pommes, pommes-pommes... de terre - Fermé pour cause de déchets". En mars 1971, le mécontentement du monde rural européen à l'encontre des projets de réforme de la politique agricole commune (PAC) proposé par Sicco Mansholt, commissaire européen à l'Agriculture, atteint son paroxysme.
Le 23 mars 1971, une manifestation d'agriculteurs européens contre les réformes agricoles du Plan Mansholt se solde dans les rues de Bruxelles par la mort d'un manifestant et par plus de 100 blessés.
Le 29 mars 1971, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung dénonce l'impact négatif du projet de réforme de la Politique agricole commune (PAC) sur le monde rural allemand.
En 1974, lors d'un colloque en Autriche sur la situation économique et politique en Europe, Otto de Habsbourg-Lorraine, président de l'Union paneuropéenne internationale, critique vivement le Plan Mansholt et ses conséquences qu'il juge néfastes pour l'agriculture européenne.
Le 13 décembre 1968, le quotidien français Le Monde décrit les vives protestations que suscite le Plan Mansholt qui prône une réforme profonde de l'agriculture au sein de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 26 novembre 1969, commentant les manifestations de mécontentement des agriculteurs français, le quotidien britannique The Guardian rend compte des difficultés que vit le monde agricole en France et qui expliquent l'intransigeance dont devra faire preuve Georges Pompidou, président de la République française, sur le financement de la politique agricole commune (PAC) lors du sommet de La Haye des 1 et 2 décembre.
Deux jours après la manifestation violente des paysans européens dans les rues de Bruxelles, le quotidien français Le Monde critique la philosophie du Plan Mansholt et s'interroge sur la manière dont les Six gèrent le dossier agricole.
Le 17 décembre 1968, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung analyse les enjeux du Plan Mansholt et souligne l'importance d'une refonte des structures et des modes d'exploitation du monde agricole des Six.
En février 1969, l'Association des agriculteurs allemands (DBV) critique le mémorandum de la Commission européenne sur la réforme de la politique agricole commune (PAC).
En mars 1969, l'Union chrétienne sociale (CSU), Parti conservateur allemand publie une brochure, qui critique le Plan Mansholt sur la réforme de la Politique agricole commune (PAC).
Le 6 juin 1969, le magazine agricole allemand Die Landtechnische Zeitschrift publie un article qui analyse l'impact du Plan Mansholt sur le monde rural.
En 1969, le ministère allemand de l'agriculture analyse les implications du Plan Mansholt et expose ses idées quant à la mise en place d'une future Politique agricole commune.
Le 12 juin 1969, le gouvernement fédéral allemand analyse les dispositions du projet de réforme de la Politique agricole commune et en souligne les faiblesses.
Le 20 juin 1969, le "Bund der Deutschen Landjugend" prend position quant au projet de réforme de la politique agricole communautaire et souligne les faiblesses du Plan Mansholt.
Le 22 septembre 1969, lors de l'ouverture du Congrès des syndicats agricoles allemands à Dortmund, Helmut Schmalz, président du syndicat libre des travailleurs agricoles, commente les dispositions du Plan Mansholt et rappelle l'enjeu de la réforme de la Politique agricole commune (PAC).
Le 23 septembre 1969, lors du Congrès des syndicats agricoles à Dortmund, le ministre ouest-allemand de l'Agriculture Hermann Höcherl prononce un discours sur la réforme de la Politique agricole commune et décrit les changements qui s'annoncent dans le monde rural allemand.
Le 25 novembre 1969, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung critique le mode de financement de la politique agricole commune (PAC) qui, à son estime, entraîne une surproduction et préconise de découpler les subventions accordées du montant des prix agricoles, à l'instar de ce qui se pratique au Royaume-Uni.
Le 15 février 1969, le quotidien italien Il Sole 24 Ore commente les effets du projet de réforme de la Politique agricole commune (PAC) sur les prix agricoles.
En mai 1969, l'Association italienne pour le Conseil des Communes d'Europe, commente le mémorandum sur la réforme de la Politique agricole commune, présenté par Sicco Mansholt, commissaire européen à l'Agriculture.
Au lendemain de la violente manifestation agricole de Bruxelles, le quotidien italien Corriere della Sera décrit les causes de la colère du monde rural européen à l'égard du Plan Mansholt de réforme agricole communautaire.
En 1969, le Ministère néerlandais de l'Agriculture rédige une note qui analyse en détail, l'ensemble des dispositions contenues dans le Plan Mansholt sur la réforme de la politique agricole commune (PAC).
En novembre 1969, le mensuel du Mouvement européen néerlandais Nieuw Europa commente la position du ministre néerlandais de l'Agriculture, Petrus Josephus Lardinois à l'encontre du Plan Mansholt.
Le 27 novembre 1969, le quotidien néerlandais Nieuwe Rotterdamse Courant analyse les différences entre l'actuel plan de réforme de la Politique agricole commune (PAC) et celui de 1958, les deux émanant de Sicco Mansholt.
Le 19 février 1971, De Lëtzeburger Bauer, le périodique de la Centrale paysanne luxembourgeoise, s'inquiète de la dégradation de la situation du monde agricole en Europe et se fait l'écho des revendications des agriculteurs.
Le 23 mars 1971, le journal de la radio RTL rend compte de la manifestation violente des agriculteurs européens dans les rues de Bruxelles pour protester contre le plan Mansholt de réforme de la Politique agricole commune (PAC).
Le 23 mars 1971, les agriculteurs européens manifestent violemment dans les rues de Bruxelles contre le plan Mansholt de réforme de la Politique agricole commune (PAC).
Commentant la manifestation paysanne du 23 mars 1971 dans les rues de Bruxelles, l'hebdomadaire agricole "Le Sillon belge" décrit le désarroi des agriculteurs européens face aux projets de réforme de la politique agricole commune (PAC).
Le 29 mars 1971, Rinse Zijlstra, président du Syndicat néerlandais des agriculteurs et maraîchers protestants s'inquiète des violences lors de la manifestation agricole de Bruxelles et souligne les efforts des instances européennes pour la mise en place d'une Politique agricole commune.
Le 7 avril 1971, le président de la Chambre agricole néerlandaise, C.S. Knottnerus, nous livre son point de vue sur la nécessité d'une réforme de la Politique agricole commune.
Carte indiquant l'implantation au sein du Benelux de tous les projets ayant bénéficié pour les années 1964, 1965 et 1966 du concours financier du Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (section Orientation).
Carte indiquant l'implantation en République fédérale d'Allemagne (RFA) de tous les projets ayant bénéficié pour les années 1964, 1965 et 1966 du concours financier du Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (section Orientation).
Carte indiquant l'implantation sur le territoire français de tous les projets ayant bénéficié pour les années 1964, 1965 et 1966 du concours financier du Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (section Orientation).
Carte indiquant l'implantation dans le nord de l'Italie de tous les projets ayant bénéficié pour les années 1964, 1965 et 1966 du concours financier du Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (section Orientation).
Carte indiquant l'implantation dans le sud de l'Italie de tous les projets ayant bénéficié pour les années 1964, 1965 et 1966 du concours financier du Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (section Orientation).
Tableau indiquant les sommes octroyées par la section "Orientation" du FEOGA entre 1964 et 1976 ainsi que les dépenses engagées par la section "Garantie" en 1971, 1973 et 1976.
Le 11 juillet 1973, le quotidien italien Corriere della Sera s'inquiète du manque de liquidités du Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (FEOGA) chargé de soutenir les marchés agricoles et de contribuer au développement du secteur rural.
Le 21 janvier 1975, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung décrit la complexité des négociations sur la fixation des prix agricoles en Europe et insiste sur les efforts poursuivis par la Commission européenne pour arriver à un consensus acceptable pour les neuf États membres.
«Sommet de la CEE – “En haut, depuis le Butterberg [«montagne de beurre»] nous avons une vue superbe sur la montagne du sucre, le massif des céréales et tout au loin sur l’Angleterre”». Le 2 décembre 1969, à l'occasion du sommet européen de La Haye, le caricaturiste allemand Hanns Erich Köhler illustre les multiples défis auxquels sont confrontés les pays membres de la CEE: surproduction au sein de la politique agricole commune (PAC), enjeu de l'adhésion du Royaume-Uni à la CEE. Malgré, les obstacles qui se dressent devant la cordée, le président français Georges Pompidou encourage le chancelier fédéral Willy Brandt à poursuivre l'ascension. La relance de la construction européenne à la fin de l'année 1969 est due à une initiative du président français Georges Pompidou, qui propose la tenue d'un sommet européen à La Haye aux Pays-Bas. L'événement suscite de grands espoirs au sein de l'opinion publique et des élites communautaires, car par cette initiative Pompidou souhaite sortir la vie communautaire de la semi-paralysie dans laquelle elle se trouve suite à certaines positions radicales adoptées par le général de Gaulle à l'encontre de certains dossiers européens
Le 22 juillet 1974, le magazine allemand Der Spiegel s'interroge sur l'orientation de la politique agricole communautaire en matière de production de viande bovine.
Le 18 avril 1975, dans sa chronique radiophonique quotidienne depuis Bruxelles, le journaliste Jean-Charles De Keyser se penche sur la problématique des excédents agricoles au sein de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 7 novembre 1977, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel décrit les opérations de destruction des stocks d'excédents agricoles communautaires malgré la politique de rachat d'une partie de ces excédents de fruits et légumes par la Communauté européenne.
Le 17 juin 1983, le quotidien belge Le Soir critique le mode de fonctionnement de la politique agricole commune (PAC) qui conduit notamment à la destruction massive des excédents de fruits et de légumes.
Le 17 janvier 1985, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il défend la politique agricole commune (PAC) et propose diverses mesures susceptibles de combattre les reproches adressés à la Communauté européenne au sujet de la destruction de stocks de fruits et de légumes.
Dans cette interview, Georges Rencki, chef de division de la politique de modernisation des structures agricoles à la Direction Générale de l'Agriculture (1968-1977) commente les conséquences de la non-adoption par le Conseil, le 24 mars 1972, de la proposition de Mansholt sur la diminution de la superficie et sur la réduction du cheptel sur la production agricole ainsi que sur la perception de la PAC dans l'opinion publique.