Après la finalisation du traité constitutionnel européen en octobre 2004 et avant sa ratification qui était prévue pour le 1er novembre 2006, l'historien Pierre Gerbet, spécialiste de l'intégration européenne, nous livre une analyse des traits les plus saillants du traité constitutionnel. ll reprend la structure du traité et contextualise les évolutions qu'il apporte.
Dans cette interview, Valéry Giscard d'Estaing, président de la République française de 1974 à 1981 et président de la Convention sur l'avenir de l'Europe de décembre 2001 à juillet 2003, analyse la notion de constitution reliée au texte issu des travaux de la convention et sur la nécessité de disposer d'une troisième partie dans ce projet de traité concernant les politiques et le fonctionnement de l'Union européenne.
Dans cette interview, Valéry Giscard d'Estaing, président de la République française de 1974 à 1981 et président de la Convention sur l'avenir de l'Europe de décembre 2001 à juillet 2003, exprime ses regrets quant à l'échec du traité établissant une constitution pour l'Europe issu des travaux de la convention.
La signature du traité constitutionnel (Rome, 29 octobre 2004)
Le 29 octobre 2004, à l'occasion de la cérémonie de signature officielle à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Silvio Berlusconi, Premier ministre italien, prononce un discours dans lequel il retrace notamment l'évolution du processus de construction européenne depuis la signature, le 25 mars 1957, des traités de Rome et pointe les enjeux actuels et futurs de l'Union européenne.
Le 29 octobre 2004, à l'occasion de la cérémonie de signature officielle à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Silvio Berlusconi, Premier ministre italien, prononce un discours dans lequel il retrace notamment l'évolution du processus de construction européenne depuis la signature, le 25 mars 1957, des traités de Rome et pointe les enjeux actuels et futurs de l'Union européenne.
Le 29 octobre 2004, à l'occasion de la cérémonie officielle de signature à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Jan Peter Balkenende, Premier ministre néerlandais et président en exercice du Conseil européen, prononce un discours dans lequel il se félicite notamment des progrès et des particularités de l'Union européenne.
Le 29 octobre 2004, à l'occasion de la cérémonie officielle de signature à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Jan Peter Balkenende, Premier ministre néerlandais et président en exercice du Conseil de l'Union européenne, prononce un discours dans lequel il se félicite notamment des progrès et des particularités de l'Union européenne.
Le 29 octobre 2004, à l'occasion de la cérémonie officielle de signature à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Bertie Ahern, Premier ministre irlandais, prononce un discours dans lequel il souligne notamment l'importance de ce texte pour l'avenir de l'Union européenne.
Le 29 octobre 2004, à l'occasion de la cérémonie officielle de signature à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Bertie Ahern, Premier ministre irlandais, prononce un discours dans lequel il souligne notamment l'importance de ce texte pour l'avenir de l'Union européenne.
Le 29 octobre 2004, à l'occasion de la cérémonie officielle de signature à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Josep Borrell Fontelles, président du Parlement européen, prononce un discours dans lequel il souligne notamment le rôle joué par l'Assemblée dans l'élaboration du texte.
Le 29 octobre 2004, à l'occasion de la cérémonie officielle de signature à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Josep Borrell Fontelles, président du Parlement européen, prononce un discours dans lequel il souligne notamment le rôle joué par l'Assemblée dans l'élaboration du texte.
Le 29 octobre 2004, à l'occasion de la cérémonie officielle de signature à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Romano Prodi, président de la Commission européenne, prononce un discours dans lequel il se félicite notamment des avancées politiques et institutionnelles que contient ce texte pour le fonctionnement de l'Union européenne.
Le 29 octobre 2004, à l'occasion de la cérémonie officielle de signature à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Romano Prodi, président de la Commission européenne, prononce un discours dans lequel il se félicite notamment des avancées politiques et institutionnelles que contient ce texte pour le fonctionnement de l'Union européenne.
Le 29 octobre 2004, à l'occasion de la cérémonie officielle de signature à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, José Manuel Durão Barroso, président désigné de la Commission européenne, prononce un discours dans lequel il se félicite des progrès apportés par le texte en mettant notamment l'accent sur la nécessité d'en informer tous les citoyens européens avant le lancement du processus de ratification.
Le 29 octobre 2004, à l'occasion de la cérémonie officielle de signature à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, José Manuel Durão Barroso, président désigné de la Commission européenne, prononce un discours dans lequel il se félicite des progrès apportés par le texte en mettant notamment l'accent sur la nécessité d'en informer tous les citoyens européens avant le lancement du processus de ratification.
Le 29 octobre 2004, à l'issue de la cérémonie de signature à Rome du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Jacques Chirac, président de la République française, souligne devant la presse les enjeux de la future Constitution européenne.
Le 30 octobre 2004, au lendemain de la signature à Rome du traité constitutionnel européen, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung décrit l'ambiance de la cérémonie compromise par la crise de la Commission européenne.
Le 30 octobre 2004, le quotidien français Le Figaro décrit la crise politique qui entoure la signature, la veille à Rome, du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 30 octobre 2004, au lendemain de la signature à Rome du traité constitutionnel européen, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung décrit de façon peu enthousiaste le déroulement de la cérémonie officielle.
Le 30 octobre 2004, au lendemain de la signature à Rome du traité constitutionnel européen, le quotidien allemand Die Welt décrit à quel point les discussions sur la composition de la nouvelle Commission européenne compromettent la bonne ambiance de la cérémonie.
Dans cette interview, Alain Lamassoure, ancien ministre français délégué aux Affaires européennes de 1993 à 1995, député au Parlement européen de 1989 à 1993 et depuis 1999, et membre de la Convention sur l'avenir de l'Europe de 2002 à 2003, revient sur ce qui, selon lui, constitue les deux échecs majeurs des travaux de la Convention: la représentation des États membres à la Commission européenne et le système de ratification des traités à l'unanimité des États membres de l'Union européenne.
La signature du traité constitutionnel (Rome, 29 octobre 2004)
Dans cet extrait d'interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, estime que l'essentiel du traité constitutionnel se retrouve dans le traité de Lisbonne, et fait montre de peu de nostalgie à l'égard de la Convention européenne, ainsi que de quelque approche constitutionnelle dès lors qu'elle suscite autant d'adhésion que d'opposition.
Le 16 octobre 2004, le quotidien français Le Monde commente l'approbation du projet de Constitution européenne par la Confédération européenne des syndicats (CES).
Commentant la signature à Rome du traité constitutionnel européen le 29 octobre 2004, l'hebdomadaire allemand Die Zeit s'interroge sur les conséquences politiques en cas de refus, par un des vingt-cinq États membres de l'Union européenne, de ratifier le texte.
Le 27 novembre 2004, Poul Nyrup Rasmussen, président du Parti socialiste européen (PSE), souligne dans les colonnes du quotidien français Le Monde l'importance de la Constitution européenne pour le développement futur de l'Union européenne.
Le 13 décembre 2004, l'Italien Mario Monti, ancien commissaire européen, propose dans le quotidien milanais Corriere della Sera que les Vingt-cinq s'engagent à trouver, avant le début de la procédure de ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, une formule de remplacement en cas de refus dans un ou dans plusieurs États membres de l'Union européenne.
Le 12 janvier 2005, le Parlement européen publie un communiqué de presse suite à l'approbation par l'Assemblée du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 8 avril 2005, Daniel Cohn-Bendit, coprésident du groupe Verts/ALE au Parlement européen, participe à un meeting à Montpellier en faveur du "oui" lors du référendum organisé en France le 29 mai 2005 sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 4 avril 2005, John Monks, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), souligne à Londres la nécessité d'une Constitution pour l'Europe et confirme le soutien de la CES au traité constitutionnel.
Le 6 avril 2005, Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois et président en exercice du Conseil de l'Union européenne, accorde à la radio française "France Inter" une interview dans laquelle il s'exprime sur les débats relatifs à la ratification du traité constitutionnel européen et défend les aspects novateurs de ce texte.
Le 27 avril 2005, le Britannique John Monks, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), apporte son soutien au traité établissant une Constitution pour l'Europe et explique les raisons qui conduisent les défenseurs du libéralisme anglais à rejeter ce texte.
Le 9 mai 2005, Valéry Giscard d'Estaing, président de la Convention européenne, explique au journal catholique français La Croix l'importance qu'il accorde à la Constitution européenne.
Le 12 mai 2005, le jour de la ratification de la Constitution européenne au Bundestag, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung explique pourquoi le traité constitutionnel européen n'est pas une véritable Constitution.
Le 16 mai 2005 à Varsovie, à l'occasion du troisième sommet du Conseil de l'Europe, Jean-Claude Juncker, Premier ministre du Luxembourg et président en exercice du Conseil européen, exclut l'hypothèse d'une renégociation du traité établissant une Constitution pour l'Europe dans le cas d'une victoire du "non" lors d'un des référendums organisés pour sa ratification dans certains États membres de l'Union européenne.
Le débat sur la Constitution européenne en Allemagne
Le 2 juillet 2004, au lendemain du Conseil européen de Bruxelles des 17 et 18 juin 2004, Joschka Fischer, ministre allemand des Affaires étrangères, détaille devant le Bundestag le contenu du traité constitutionnel européen et souligne son importance pour l'Europe unie.
Le 24 novembre 2004, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung analyse la notion de peuple européen et étudie la question d'un référendum européen pour la Constitution européenne.
Le 24 février 2005, Joschka Fischer, ministre allemand des Affaires étrangères, détaille devant le Bundestag les avancées de la Constitution européenne et plaide pour une ratification rapide par l'Assemblée du projet de traité constitutionnel.
Le 18 février 2004, en marge d'une réunion tripartite réunissant le chancelier allemand Gerhard Schroeder, le président français Jacques Chirac et le Premier ministre britannique Tony Blair à Berlin, des manifestants appellent à la tenue d'un référendum sur le traité constitutionnel européen en Allemagne.
Le 29 avril 2005, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung se félicite de l'élimination des derniers obstacles politiques à la ratification par le Bundestag du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 12 mai 2005, l'hebdomadaire allemand Die Zeit dresse un tableau des différentes tendances européennes au sein du Bundestag avant la séance de ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 12 mai 2005, alors que les parlementaires allemands sont en train de se prononcer sur la question de la ratification du traité constitutionnel européen, des manifestants brandissent, sur les marches du Bundestag, des affiches contre le futur traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 12 mai 2005, l'extérieur du Bundestag, des militants favorables au traité constitutionnel européen expriment leur joie et satisfaction à l'issue de la ratification du traité par les parlementaires allemands.
Le 12 mai 2005, le chancelier allemand Gerhard Schröder prononce devant le Bundestag un discours à l'occasion de la séance de ratification du traité constitutionnel européen par l'Assemblée.
Le 12 mai 2005, à l'occasion de la séance de ratification du traité constitutionnel européen par le Bundestag, le chancelier allemand Gerhard Schröder appelle à voter en faveur du nouveau traité.
Le 12 mai 2005, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung montre comment les dirigeants de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) militent au sein de leur propre parti en faveur de la Constitution européenne.
Le débat sur la Constitution européenne en Allemagne
Suite au vote le 12 mai 2005, les parlementaires allemands ayant voté en faveur du traité constitutionnel descendent au centre de l'Assemblée et se félicitent du résultat.
Le 12 mai 2005, le quotidien allemand Die Welt montre, à l'occasion de la ratification du traité constitutionnel en Allemagne, la perte d'influence du Bundestag dans la vie politique du pays.
"Coup de main pour la France." Le 12 mai 2005, à l’occasion de la ratification du traité constitutionnel par le Bundestag, le caricaturiste allemand Heiko Sakurai illustre le signal fort envoyé à l'opinion publique française, elle-même amenée à se prononcer, le 29 mai 2005, par référendum sur la Constitution européenne. (à gauche, Jacques Chirac, président français qui essaie de convaincre les Français de voter « oui »)
"Une performance époustouflante". Le 16 mai 2005, le caricaturiste allemand Burkhard Mohr ironise sur la rapidité de la ratification par le Bundestag du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le débat sur la Constitution européenne en Autriche
Le 9 juillet 2004, Hannes Farnleitner, Caspar Einem, Reinhard Eugen Bösch et Evelin Lichtenberger, anciens membres autrichiens de la Convention sur l'avenir de l'Europe, expliquent dans une conférence de presse à Vienne les avancées du traité constitutionnel européen par rapport aux traités communautaires antérieurs et à la situation présente de l'Union européenne.
Le 28 juin 2004, au lendemain du Conseil européen de Bruxelles des 17 et 18 juin, le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel demande au Conseil national autrichien de soutenir le futur traité constitutionnel européen.
La 10 mai 2005, à la veille de la ratification par le Parlement autrichien du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le quotidien autrichien Salzburger Nachrichten critique les arguments de ceux qui appellent à la tenue d'un référendum populaire et blâme le gouvernement pour son manque de communication sur le dossier du traité constitutionnel.
Le 11 mai 2005, jour de la ratification parlementaire par l'Autriche du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le Conseil national autrichien débat une dernière fois sur le texte et sur ses enjeux.
Le 11 mai 2005, jour de la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe par le Conseil national à Vienne, Ursula Plassnik, ministre autrichienne des Affaires étrangères, souligne la portée historique de ce texte pour l'Union européenne.
Le 11 mai 2005, le jour de la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe par le Conseil national autrichien à Vienne, le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel souligne les avantages du traité pour les citoyens européens.
Le 11 mai 2005, le jour de la ratification par le Conseil national autrichien du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le quotidien de Vienne Die Presse détaille les positions des différents groupes parlementaires sur la question.
Le 11 mai 2005, le quotidien autrichien Die Presse s'interroge sur la méfiance de l'opinion publique à l'égard de la future Constitution européenne et déplore les erreurs de communication des gouvernements et des responsables européens autour du projet de traité constitutionnel.
Le débat sur la Constitution européenne en Belgique
Le 26 février 2005 à Bruxelles, Elio Di Rupo, président du Parti socialiste francophone de Belgique, prononce devant les militants réunis en congrès un discours en faveur du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 17 mars 2005, Henri Lewalle, collaborateur au journal bi-hebdomadaire En Marche de la Mutualité chrétienne de Belgique, dresse un bilan contrasté des avancées et des reculs, notamment en matière sociale, du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 27 avril 2005, Pierre Galand, sénateur socialiste belge, et José Verdin, directeur de la Fondation André Renard à Liège, publient dans le quotidien belge Le Soir une carte blanche dans laquelle ils dénoncent les faiblesses du traité instituant la Constitution européenne dans les matières sociales.
Le 28 avril 2005, Stéphane Desgain, Vicky Goossens, Denis Horman et Jean-Marie Coen, membres du collectif ATTAC Wallonie-Bruxelles, publient dans le quotidien belge Le Soir une "carte blanche" dans laquelle ils regrettent le manque de débats dans le pays sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe et s'insurgent contre la décision des autorités politiques de procéder à sa ratification par la voie parlementaire.
Le 28 avril 2005, Corinne Gobin, directrice du Groupe de recherche sur les acteurs internationaux et leurs discours (GRAID) à l'Institut de sociologie de l'Université libre de Bruxelles, publie dans le quotidien belge Le Soir une "carte blanche" dans laquelle elle dénonce les conséquences politiques du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 28 avril 2005, le sénateur démocrate-chrétien Francis Delpérée, professeur de droit public à l'Université catholique de Louvain, plaide en faveur de la ratification par le Sénat du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 12 mai 2005, Pascal Lefèvre, membre de l'unité «Constitution européenne» au Secrétariat général de la Commission européenne, publie dans le quotidien La Libre Belgique un article dans lequel il démontre, exemples historiques à l'appui, que le traité constitutionnel européen ne sera pas renégociable en cas d'échec de la ratification par référendum par la France.
Le 19 mai 2005, le député Daniel Bacquelaine, président du groupe libéral francophone à la Chambre belge des représentants, explique les raisons pour lesquelles il invite ses collègues à voter en faveur de la ratification par la Belgique du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 19 mai 2005, dans le cadre des débats pour la ratification parlementaire du traité établissant une Constitution pour l'Europe, la députée écologiste, et membre suppléant de la Convention sur l'avenir de l'Europe, Marie Nagy dresse un bilan mesuré du texte tout en invitant ses collègues de la Chambre belge à voter pour sa ratification.
Le 19 mai 2005, dans le cadre des débats pour la ratification parlementaire du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le Premier ministre belge Guy Verhofstadt explique aux députés pourquoi il les invite à voter pour sa ratification.
Dans son éditorial du 20 mai 2005, Jacques Gevers, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire belge Le Vif/L'Express, fustige l'ambiguïté des arguments avancés en France par les partisans du "non" dans la campagne pour le référendum du 29 mai sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 1er juin 2005, commentant dans le quotidien La Libre Belgique la campagne pour le référendum en France sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, Tanguy de Wilde d'Estmael, politologue et professeur à l'Université catholique de Louvain, dénonce le caractère fallacieux de certains arguments avancés par les opposants au projet constitutionnel.
Affiche éditée par le Parti du travail de Belgique (PTB), d'obédience communiste, appelant à l'organisation d'un référendum national pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe tout en militant pour le rejet du traité constitutionnel.
Le débat sur la Constitution européenne en Espagne
Le 20 janvier 2005, la foule manifeste dans les rues de Madrid pour protester contre le projet de Constitution européenne en marge de la campagne pour le référendum organisé en Espagne le 20 février pour la ratification du traité constitutionnel.
Le 11 février 2005, à la veille du référendum organisé en Espagne sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, le Premier ministre José Luis Rodríguez Zapatero prononce à Barcelone un discours en faveur de la Constitution européenne.
Le 11 février 2005, José Luis Rodríguez Zapatero, Premier ministre espagnol, et Jacques Chirac, président de la République française, tiennent à Barcelone une conférence de presse conjointe au cours de laquelle ils répondent aux questions sur la Constitution européenne et sur la place de l'Espagne et de la France dans l'Union européenne.
Le 12 février 2005, des manifestants défilent dans les rues de Bilbao pour dénoncer le projet de Constitution européenne en marge de la campagne organisée en Espagne pour le référendum du 20 février sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 15 février 2005, Gaspar Llamazares Trigo, coordinateur général de la coalition "Izquierda unida" (Gauche unie) en Espagne tient à Murcie une conférence de presse au cours de laquelle il s'exprime en faveur du "non" lors du référendum organisé le 20 février dans le pays pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 17 février 2005, soit trois jours avant le référendum organisé en Espagne sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Josep Borrell Fontelles, président du Parlement européen, Pasqual Maragall i Mira, président de la Generalitat de Catalunya, José Luis Rodríguez Zapatero, Premier ministre espagnol, et José Montilla Aguilera, ministre espagnol de l'Industrie, participent à Cornellà de Llobregat (Barcelone) à un meeting du Parti socialiste de la Catalogne (PSC) en faveur du "oui" à la Constitution européenne.
Le 17 février 2005 à Barcelone, José Luis Rodríguez Zapatero, Premier ministre espagnol, s'exprime en faveur du "oui" à la Constitution européenne dans la perspective du référendum organisé en Espagne le 20 février pour la ratification du traité constitutionnel.
Le 18 février 2005 à Madrid, Mariano Rajoy Brey, président du Parti populaire espagnol (PPE), plaide en faveur du "oui" lors d'un rassemblement organisé deux jours avant le référendum national sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 29 septembre 2004, le philosophe français Paul Thibaud critique dans le quotidien conservateur français Le Figaro l'ambiguïté de certaines formules du traité établissant une Constitution pour l'Europe et plaide pour le rejet du texte.
Le 6 octobre 2004, Joël Decaillon, secrétaire de la Confédération européenne des syndicats (CES), et Daniel Retureau, membre du Comité économique et social de l'Union européenne, soulignent dans le quotidien français Le Monde la portée sociale du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 27 octobre 2004, Gilles Martinet, ancien secrétaire national du Parti socialiste français, plaide, dans les colonnes du quotidien français Libération, pour l'adoption du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 22 novembre 2004, les députés Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, respectivement ancien Premier ministre et ancien ministre socialistes français, s'opposent dans l'hebdomadaire parisien L'Express sur la question du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 22 novembre 2004, quelques jours avant l'organisation du référendum interne du Parti socialiste français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, François Hollande, premier secrétaire du parti et ardent partisan du "oui", commente les principaux articles du texte.
Le 22 novembre 2004, quelques jours avant l'organisation du référendum interne du Parti socialiste français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, l'ancien Premier ministre Laurent Fabius, numéro deux du parti et ardent défenseur du "non", commente en les critiquant les principaux articles contenus dans le texte.
Le 24 novembre 2004, le caricaturiste français Million illustre les vifs débats au sein du Parti socialiste français face aux multiples enjeux du référendum interne du 1er décembre au cours duquel les adhérents socialistes auront la mission de se prononcer pour ou contre le projet de traité constitutionnel européen.
Ce montage, réalisé le 30 novembre 2004, présente les principales personnalités du Parti socialiste français (PS) favorables au "oui" et celles favorables au "non" lors du référendum organisé le 29 mai 2005 en France pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe. En haut, de g. à dr.: Martine Aubry, député-maire de Lille, François Hollande, premier secrétaire du PS, et Dominique Strauss-Kahn, député à l'Assemblée nationale, défendent le "oui". En bas, de g. à dr.: Henri Emmanuelli, député à l'Assemblée nationale, Laurent Fabius, numéro deux du PS et Arnaud Montebourg, député à l'Assemblée nationale, soutiennent le "non".
Le 14 avril 2005, lors d'un meeting à Montluçon (Allier), François Hollande, premier secrétaire du parti socialiste (PS) français, s'exprime en faveur du "oui" au référendum organisé en France le 29 mai 2005 sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 29 janvier 2005, Laurent Fabius, ancien Premier ministre français et numéro deux du Parti socialiste (PS) français, prononce à Pantin (Seine-Saint-Denis) un discours dans lequel il défend le "non" lors du référendum organisé le 29 mai 2005 en France pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 10 février 2005, à l'occasion d'un déplacement à Vilnius (Lituanie), Michel Barnier, ministre français des Affaires étrangères et ancien représentant de la Commission européenne au sein de la Convention européenne, expose les enjeux majeurs du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 11 février 2005, Jacques Chirac, président de la République française, participe à un meeting à Barcelone au cours duquel il s'exprime en faveur du "oui" au référendum organisé le 20 février en Espagne pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 6 mars 2005, Nicolas Sarkozy, ministre français de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire et président de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), tient un discours au conseil national de ce parti marquant le début de la campagne pour le "oui" au référendum du 29 mai sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 12 mars 2005, entouré de militants et de sympathisants, Alain Bocquet, député communiste du Nord-Pas-de-Calais et président du groupe communiste à l'Assemblée nationale, manifeste devant l'ancienne fonderie Métaleurop de Noyelles-Godault (Nord) lors du lancement de l'opération "La caravane pour le "non"" afin de protester contre le projet de Constitution européenne.
En mars 2005, le caricaturiste français Million illustre les vifs débats au sein de la classe politique française concernant le référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 7 avril 2005, Jean-Marie Le Pen, député européen et président du Front national (FN), s'exprime contre le projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe lors de la présentation, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), du livre de Jean-Claude Martinez, numéro deux du parti, "J'apprends à lire la Constitution européenne de A à Z".
Le 14 avril 2005 à Lyon, en présence de responsables politiques européens, François Bayrou, président de l'"Union pour la Démocratie française" (UDF) défend le "oui" dans le cadre de la campagne organisée en France pour le référendum du 29 mai sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 14 avril 2005, lors d'un meeting à Paris, Marie-Georges Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français (PCF), se prononce en faveur du "non" au référendum du 29 mai sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 16 avril 2005, Gianni Marsilli, éditorialiste du quotidien italien l'Unità, analyse les conséquences d'une éventuelle victoire du "non" lors du référendum populaire organisé six semaines plus tard en France pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 19 avril 2005, un militant du Parti socialiste (PS) français appose une affiche appelant à voter "oui" sur un mur de Paris déjà rempli de placards appelant à voter "non" ce qui témoigne des divisions au sein de la gauche française sur l'enjeu du référendum organisé le 29 mai 2005 en France pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 28 avril 2005, Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne, réfute dans les colonnes de l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur les arguments souvent avancés par les partisans du "non" dans la campagne pour le référendum en France sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 31 mai 2005, le quotidien français Le Monde analyse les raisons du vote négatif en France sur le traité constitutionnel européen et recommande de faire un inventaire des problèmes existants pour sortir de l'impasse.
Le 31 mai 2005, deux jours après le rejet par référendum du traité constitutionnel européen par la France, Jean François-Poncet, ancien ministre français des Affaires étrangères, tente de mesurer dans le quotidien français Le Figaro les causes économiques de ce vote et ses conséquences politiques pour l'Union européenne et pour la France.
Le 2 juin 2005, Jean Daniel, cofondateur et directeur de l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur, analyse les raisons qui ont poussé les Français à rejeter par référendum, quatre jours plus tôt, le traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Dans cette interview, Valéry Giscard d'Estaing, président de la République française de 1974 à 1981 et président de la Convention sur l'avenir de l'Europe de décembre 2001 à juillet 2003, souligne les causes de la victoire du non au référendum organisé en France sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, traité issu des travaux de la convention.
Le 29 mai 2005, le référendum organisé en France pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe aboutit à la victoire des partisans du "non". Le caricaturiste Plantu illustre les conséquences du vote français sur l'avenir du processus de ratification du traité constitutionnel européen et ironise sur les vifs débats au sein de l'opinion publique à l'égard de la question européenne.
Le 7 avril 2005, des manifestants défilent dans les rues d'Athènes et devant le Parlement grec pour protester contre le projet de Constitution européenne et appellent à l'organisation d'un référendum national avant le vote d'approbation du traité par l'Assemblée le 19 avril 2005.
Le débat sur la Constitution européenne en Irlande
Le 28 octobre 2004, à l'occasion du lancement de la campagne d'information du gouvernement irlandais sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, le Premier ministre Bertie Ahern souligne l'importance du traité constitutionnel pour la place de l'Irlande dans l'Union européenne.
Le 21 avril 2005, Dermot Ahern, ministre irlandais des Affaires étrangères, souligne les avancées du traité établissant une Constitution pour l'Europe en matière de sécurité et de défense pour l'Union européenne.
Le 12 mai 2005, Michael McDowell, ministre irlandais de la Justice, analyse différents aspects du traité établissant une Constitution pour l'Europe et souligne l'attachement du gouvernement de Dublin au texte.
Le 12 mai 2005, Bertie Ahern, Premier ministre irlandais, prononce à Dublin un discours dans lequel il souligne l'importance d'une Constitution pour l'Union européenne et insiste sur l'attachement de son pays à la cause européenne.
En mai 2005, des affiches apposées dans les rues de Rome par des militants du parti des Démocrates de gauche (DS) invitent les citoyens italiens à adresser des courriers électroniques à leurs amis français pour les inciter à voter en faveur du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le débat sur la Constitution européenne au Luxembourg
Le 10 novembre 2004, Jean Asselborn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, accorde à la radio socio-culturelle luxembourgeoise 100.7 une interview dans laquelle il décrit la procédure référendaire prévue pour l'été 2005 au Grand-Duché sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 28 janvier 2005, commentant le référendum organisé le 10 juillet 2005 au Grand-Duché pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Gaston Vogel, avocat à la Cour à Luxembourg, expose dans l'hebdomadaire national d'Lëtzebuerger Land ses arguments contre le texte.
Le 11 février 2005, Ben Fayot, président du groupe socialiste à la Chambre des députés du Luxembourg et ancien membre de la Convention européenne, expose dans l'hebdomadaire national d'Lëtzebuerger Land ses arguments en faveur du "oui" lors du référendum organisé le 10 juillet 2005 dans le pays pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 4 février 2005, l'hebdomadaire luxembourgeois d'Lëtzebuerger Land analyse la position des différents partis politiques du pays sur la question de la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Au printemps 2005, dans le cadre de sa campagne d'information pour le référendum national sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le gouvernement luxembourgeois distribue aux habitants du pays un dépliant de sensibilisation au contenu du texte.
Le 9 mai 2005, Nicolas Schmit, ministre luxembourgeois délégué aux Affaires étrangères, accorde à la radio nationale RTL une interview dans laquelle il explique les objectifs et le déroulement de la campagne d'information du gouvernement grand-ducal sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 28 juin 2005, soit deux semaines avant l'organisation du référendum national sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois et président en exercice du Conseil de l'Union européenne, explique devant la Chambre des députés du Luxembourg pourquoi son gouvernement défend la ratification du texte.
Le 2 juillet 2005, commentant le référendum organisé le 10 juillet au Luxembourg pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Philippe Poirier et Patrick Dumont, chercheurs à l'Université du Luxembourg, analysent dans le quotidien Luxemburger Wort les particularités de la situation luxembourgeoise par rapport aux cas français et néerlandais.
Le 2 juillet 2005, commentant le référendum organisé le 10 juillet au Luxembourg pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Jacques Santer, ancien Premier ministre luxembourgeois et ancien président de la Commission européenne, souligne dans le quotidien Luxemburger Wort les avantages du texte pour le pays.
Le 6 juillet 2005, Jürgen Stoldt, coéditeur du mensuel politique et culturel luxembourgeois Forum, publie dans le quotidien français Le Monde un article dans lequel il invite ses concitoyens à ratifier, lors du référendum du 10 juillet, le traité établissant une Constitution pour l'Europe pour permettre au Luxembourg de jouer un rôle positif dans la relance d'une union politique européenne.
Le débat sur la Constitution européenne au Luxembourg
Le 8 juillet 2005, Jean-Claude Juncker, Premier ministre du Luxembourg, accorde au quotidien socialiste Tageblatt une interview dans laquelle il dresse un premier bilan de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne qui vient de s'achever et s'exprime sur le référendum organisé deux jours plus tard dans le pays sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe.
"Européens convaincus ?" Le 10 juillet 2005, le caricaturiste luxembourgeois Schneider illustre le rôle décisif de Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois, lors du référendum national sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe et s'interroge sur l'engagement européen de l'électorat national.
Le 12 juillet 2005, le caricaturiste luxembourgeois Schneider illustre le soulagement de Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois, au lendemain de la victoire du "oui" lors du référendum national sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Série d'affiches éditées par le Comité pour le NON à la Constitution européenne lors de la campagne pour le référendum organisé le 10 juillet 2005 au Grand-Duché de Luxembourg pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Dépliant distribué par le Comité pour le NON à la Constitution européenne lors de la campagne pour le référendum organisé le 10 juillet 2005 au Grand-Duché de Luxembourg pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Série d'affiches éditées par l'Union nationale des étudiants du Luxembourg (UNEL) pour inviter les électeurs à voter "non" lors du référendum organisé le 10 juillet 2005 au Grand-Duché de Luxembourg pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Affiche éditée par la Confédération luxembourgeoise des syndicats chrétiens (LCGB) pour inviter les électeurs à voter "oui" lors du référendum organisé le 10 juillet 2005 au Grand-Duché de Luxembourg pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 11 juillet 2005, au lendemain du référendum organisé au Luxembourg pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le quotidien socialiste luxembourgeois Tageblatt commente les différentes réactions au vote positif.
Le 11 juillet 2005, au lendemain du référendum organisé au Luxembourg pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le quotidien Luxemburger Wort félicite les Luxembourgeois de s'être prononcés en faveur du texte malgré le climat de crise au sein de l'Union européenne.
Le 11 juillet 2005, au lendemain du référendum organisé au Luxembourg pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung passe au crible les arguments qui ont joué dans le vote des citoyens luxembourgeois.
Le 11 juillet 2005, au lendemain du référendum organisé au Luxembourg pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le quotidien belge Le Soir se montre pessimiste quant à l'effet réel du vote positif pour sortir l'Union européenne de la crise qu'elle traverse.
Le 11 juillet 2005, au lendemain du référendum organisé au Luxembourg pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le quotidien français Le Figaro souligne le signal positif pour la Constitution européenne mais estime qu'il ne sera pas suffisant pour sortir l'Europe du blocage.
Le 15 juillet 2005, l'hebdomadaire grand-ducal d'Lëtzebuerger Land commente le vote des Luxembourgeois en faveur de la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe lors du référendum du 10 juillet.
Au printemps 2005, le gouvernement grand-ducal lance une campagne d'information radiotélévisée destinée à éclairer la population luxembourgeoise sur les enjeux du référendum organisé dans le pays le 10 juillet 2005 pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le débat sur la Constitution européenne aux Pays-Bas
Le 25 avril 2005, le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende prononce devant les étudiants et les professeurs du Collège d'Europe à Bruges un discours dans lequel il souligne l'importance du traité établissant une Constitution pour l'Europe pour la citoyenneté européenne.
En avril 2005, Atzo Nicolaï, ministre néerlandais des Affaires européennes, insiste dans les colonnes de la revue Internationale Spectator sur le rôle des citoyens européens dans les débats relatifs à la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 12 mai 2005, Bernard Bot, ministre néerlandais des Affaires étrangères, analyse dans les colonnes du quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung la situation aux Pays-Bas à trois semaines du référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 19 mai 2005, commentant le référendum du 1er juin aux Pays-Bas sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, Bernard Bot, ministre néerlandais des Affaires étrangères, prononce à Leyde un discours dans lequel il souligne l'importance de ce texte pour son pays et pour l'Union européenne.
Dans son éditorial du 24 mai 2005, Ferdinando Riccardi, rédacteur en chef de l'Agence Europe à Bruxelles, se penche sur les raisons qui conduisent les Néerlandais à se désintéresser de la construction européenne et du référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Affiche éditée par le parti écologiste néerlandais "Groenlinks" invitant les électeurs à voter en faveur du "oui" lors du référendum organisé le 1er juin 2005 aux Pays-Bas pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Dépliant argumenté distribué par les adversaires de la Constitution européenne lors de la campagne qui a précédé le référendum organisé le 1er juin 2005 aux Pays-Bas pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Brochure distribuée par les autorités néerlandaises lors de la campagne qui a précédé le référendum organisé le 1er juin 2005 aux Pays-Bas pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Dans le cadre de la campagne pour le référendum organisé le 1er juin 2005 aux Pays-Bas sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, des affiches sont placardées, comme ici à La Haye, appellant les électeurs à accepter ou à rejeter le traité constitutionnel.
Le soir du 1er juin 2005, suite au rejet par ses concitoyens du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende fait une déclaration officielle dans laquelle il exprime sa déception face au résultat du référendum.
"Incertain". Le 3 juin 2005, suite au rejet par les Pays-Bas du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le caricaturiste allemand Mohr s'interroge sur l'avenir du processus d'unification européenne et dresse le portrait d'une Europe en panne.
Le débat sur la Constitution européenne en République tchèque
Le 6 avril 2005, Václav Klaus, président de la République tchèque, présente à Prague son livre Dites "oui" ou "non" à la Constitution européenne dans lequel il encourage ses concitoyens à s'informer sur le texte constitutionnel avant de se prononcer lors d'un éventuel référendum national sur la ratification à la fin de l'année 2006-début 2007. Néanmoins, les mots "DITES NON A LA CONSTITUTION EUROPEENNE" en lettres rouges ne laissent planer aucun doute quant à son opinion personnelle.
Le débat sur la Constitution européenne au Royaume-Uni
Le 21 avril 2004, l'hebdomadaire allemand Die Zeit commente la volte-face politique de Tony Blair, Premier ministre britannique, sur la question du référendum à organiser en Grande-Bretagne sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 7 décembre 2004 à Londres, Jack Straw, ministre britannique des Affaires étrangères, prononce devant le Centre for European Reform un discours dans lequel il souligne l'importance du traité établissant une Constitution pour l'Europe pour la Grande-Bretagne et pour l'Union européenne.
Le 19 janvier 2005, Denis MacShane, ministre britannique des Affaires européennes, prononce devant le Royal Institute for International Affairs de Londres un discours dans lequel il insiste sur l'importance du traité établissant une Constitution pour l'Europe pour la Grande-Bretagne et pour l'Union européenne.
Le 9 février 2005, Jack Straw, ministre britannique des Affaires étrangères, explique devant la Chambre des Communes les enjeux du traité établissant une Constitution pour l'Europe pour la Grande-Bretagne et pour l'Union européenne.
Le 2 mars 2005, Denis MacShane, ministre britannique des Affaires européennes, prononce à la Central European University de Budapest un discours dans lequel il souligne les avantages du traité établissant une Constitution pour l'Europe pour l'avenir de l'Union européenne et pour la Grande-Bretagne.
En juin 2006 à Londres, le militant britannique anti-européen Ray Egan, habillé comme John Bull, personnage symbolisant l'Angleterre, se félicite du rejet par les citoyens français et néerlandais du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 7 juin 2005, le caricaturiste luxembourgeois Carlo Schneider illustre la décision, la veille, du Royaume-Uni de geler le projet prévoyant l'organisation d'un référendum sur le traité constitutionnel européen à la suite du rejet du texte par la France et les Pays-Bas.
Le soir du 29 mai 2005, suite à l'annonce du résultat négatif du référendum organisé le jour même en France sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Josep Borrell Fontelles, président du Parlement européen, Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois et président en exercice du Conseil de l'Union européenne et José Manuel Durão Barroso, président de la Commission européenne, font à Bruxelles une déclaration conjointe dans laquelle ils soulignent la nécessité pour les autorités nationales et européennes de réfléchir, le moment venu, aux résultats de l'ensemble des processus de ratification dans les pays de l'Union européenne.
Le soir du 1er juin 2005, suite à l'annonce du résultat négatif du référendum organisé le jour même aux Pays-Bas sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Josep Borrell Fontelles, président du Parlement européen, Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois et président en exercice du Conseil de l'Union européenne et José Manuel Durão Barroso, président de la Commission européenne, font à Bruxelles une déclaration conjointe dans laquelle ils annoncent un examen approfondi de la situation politique afin de mieux faire progresser collectivement le projet européen.
Le "non" l'emporte lors des référendums organisés le 29 mai en France et le 1er juin aux Pays-Bas pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 1er juin 2005, commentant dans le quotidien La Libre Belgique les débats relatifs au référendum en France et aux Pays-Bas pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Paul Nihoul, professeur de droit de la concurrence à l'Université catholique de Louvain, examine la portée et la valeur des arguments socio-économiques avancés par les adversaires du projet constitutionnel.
Le 1er juin 2005, commentant dans le quotidien La Libre Belgique le résultat négatif du référendum français pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Drieu Godefridi, directeur-fondateur du think-tank libéral Institut Hayek à Bruxelles, dénonce les arguments économiques avancés par les adversaires du projet constitutionnel en leur opposant les théories néo-libérales de type anglo-saxonnes.
"Les étapes du traité constitutionnel européen". Le 1er juin 2005, après le «non» français au traité établissant une Constitution pour l'Europe, le caricaturiste allemand Sakurai illustre la fin du processus devant aboutir à la mise en place d’un traité constitutionnel européen.
Le 4 juin 2005, commentant le résultat négatif des référendums organisés en France et aux Pays-Bas sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Mark Eyskens, ancien Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères de la Belgique, défend un projet de redressement socio-économique pour l'Europe.
«Et le voyage avance à grande vitesse!» Le 6 juin 2005, après le résultat négatif du référendum français et néerlandais pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, le caricaturiste allemand Sakurai ironise sur les tentatives du couple franco-allemand (Jacques Chirac et Gerhard Schröder) pour relancer le projet de traité constitutionnel européen.
Le 9 juin 2005, commentant dans le quotidien anversois De Standaard l'échec du référendum organisé en France et aux Pays-Bas sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Jean-Luc Dehaene, ancien Premier ministre belge et ancien vice-président de la Convention européenne, plaide pour une suspension du processus de ratification et pour l'ouverture d'une période de réflexion sur la nature de la construction européenne.
Le 10 juin 2005, commentant le résultat négatif des référendums organisés en France et aux Pays-Bas sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Philippe de Schoutheete de Tervarent, ancien Représentant permanent de la Belgique auprès de l'Union européenne, invite les dirigeants européens à observer une période de réflexion pour surmonter la crise existentielle que traverse l'Union européenne.
Le 2 juin 2005, suite aux référendums négatifs en France et aux Pays-Bas sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, Bertie Ahern, Premier ministre irlandais, prononce à l'Université Humboldt de Berlin un discours dans lequel il souligne la nécessité de convaincre les citoyens européens de l'importance de ce traité pour l'avenir de l'Union européenne.
Le 15 juin 2005, Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République française et ancien président de la Convention européenne, publie dans les colonnes du quotidien français Le Monde une longue analyse sur les causes et sur les conséquences politiques du résultat négatif du référendum organisé le 29 mai 2005 en France pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 6 juillet 2005, Karel De Gucht, ministre belge des Affaires étrangères, prononce à l'Institut universitaire européen (IUE) de Florence un discours dans lequel il propose quelques pistes de réflexion afin de sortir l'Union européenne de la crise qu'elle traverse suite aux résultats négatifs des référendums organisés en France et aux Pays-Bas pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 12 juillet 2005, le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende publie dans le quotidien français Le Figaro un article dans lequel il analyse les causes du "non" néerlandais et français lors des référendums pour la ratification du traité constitutionnel européen et assure ses partenaires de la volonté des Pays-Bas de poursuivre la construction de l'Union européenne sur la base d'objectifs économiques nouveaux.
Le 30 juin 2005, Dominique de Villepin, Premier ministre français, prenant acte de la crise que traverse l'Union européenne suite au rejet par la France et par les Pays-Bas du traité établissant une Constitution pour l'Europe, publie simultanément dans le journal Le Monde et dans plusieurs quotidiens européens un article dans lequel il plaide pour la construction d'une Europe politique sur la base de grands projets prioritaires.
"Euro-Tristesse". En 2005, le caricaturiste allemand Hanel illustre la crise qui affecte l'Union européenne après le rejet par les citoyens français et néerlandais du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
"En raison du "non" néerlandais, Londres veut interrompre le processus de ratification du traité européen. Voilà une bonne solution: comme ça, ni le "oui" ne perd, ni le "non" ne gagne...on est à égalité sur la question." En 2005, les caricaturistes portugais Aníbal et Reimão ironisent sur la réaction britannique au résultat du référendum organisé aux Pays-Bas pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
En 2005, le caricaturiste luxembourgeois Schneider illustre le résultat négatif des référendums organisés en France et aux Pays-Bas sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe et insiste sur la crise de l'opinion publique à l'égard de l'Europe.
En octobre 2005, le diplomate italien Guido Lenzi analyse dans la revue Affari esteri les conséquences des référendums négatifs pour la ratification du traité constitutionnel européen en France et aux Pays-Bas.
Dans cette interview, Jacques Santer, ancien membre de la Convention européenne en qualité de représentant personnel du Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, décrypte les résultats négatifs des référendums organisés au printemps 2005 en France et aux Pays-Bas sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Dans cette interview, Pierre Moscovici, ancien député et vice-président du Parlement européen, ancien ministre français délégué auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires européennes et ancien représentant du gouvernement français à la Convention sur l'avenir de l'Europe, revient sur les résultats des référendums organisés en 2005 en France et aux Pays-Bas sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le Conseil européen de Bruxelles (16 et 17 juin 2005)
Lors du Conseil européen des 16 et 17 juin 2005, les chefs d'État ou de gouvernement des Vingt-cinq décident d'ouvrir une période de réflexion commune sur les préoccupations et sur les inquiétudes exprimées lors des référendums négatifs en France et aux Pays-Bas et conviennent d'adapter, si nécessaire, le calendrier de la procédure de ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe sans pour autant remettre en cause la validité de ce processus.
Le 17 juin 2005, le quotidien français Le Figaro décrit les hésitations des Vingt-cinq quant à la poursuite ou non du processus de ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
A l'occasion du Conseil européen des 16 et 17 juin 2005 réunissant à Bruxelles les chefs d'État ou de gouvernement des vingt-cinq États membres de l'Union européenne, le caricaturiste allemand Hanel illustre son pessimisme quant à l'avenir du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Le 17 juin 2005, à l'issue du Conseil européen de Bruxelles des 16 et 17 juin, Gerhard Schröder, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), fait part de sa déception suite à l'échec des négociations sur le financement du budget de l'Union européenne pour la période 2007-2013.
À l'issue du Conseil européen de Bruxelles des 16 et 17 juin 2005, Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois et président en exercice du Conseil européen, fait part de sa déception suite à l'échec des négociations sur le financement du budget de l'Union européenne pour la période 2007-2013.
À l'issue du Conseil européen de Bruxelles des 16 et 17 juin 2005, Tony Blair, Premier ministre britannique, exprime son sentiment sur l'échec des négociations relatives au financement du budget de l'Union européenne pour la période 2007-2013.